Le président de la République et le roi du Maroc ont visité le site du futur Centre de formation professionnelle situé dans la banlieue nord de Libreville.
D’une superficie globale couverte de 4 200 m2, le site établi dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, devrait accueillir ses premiers étudiants au terme de plusieurs mois de travaux. Si aucun bâtiment n’avait encore poussé jusque-là, la partie marocaine assure que les choses devraient atteindre leur vitesse de croisière dans un peu plus de trois mois. Une annonce faite à la faveur d’une visite, le 12 juin, de Mohammed VI et Ali Bongo sur le chantier du futur centre de formation dans les métiers du transport et de la logistique.
Evalué à 3,4 milliards de francs, ce projet vise à renforcer les compétences des professionnels tout en offrant une formation adéquate dans 13 filières différentes. «Il s’agira pour le centre de former dans des filières du transport et de la logistique à partir du mois d’octobre 2016», a indiqué Larbi Bencheikh, selon qui le lancement officiel des travaux sur le site de 3,5 hectares est prévu pour septembre 2015. D’après le directeur général de l’Office marocain de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), représentant le maître d’œuvre, le centre de formation d’Akanda doit améliorer l’employabilité des jeunes afin d’accompagner les grands chantiers, à travers la dotation du secteur des transports et de la logistique d’un centre dédié comportant des salles de cours et des ateliers de mécaniques, en plus d’un hall de manutention pour les exercices pratiques.
A cet effet, le centre de formation, qui entend également appuyer la compétitivité des entreprises à travers l’offre de formation continue, proposera des enseignements en qualification et en spécialisation pour les agents magasiniers, les conducteurs routiers en marchandises, les caristes d’entrepôts, les préparateurs de commandes, les agents visiteurs de contrôle technique automobile, les conducteurs routiers de voyageurs. De même, apprend-on, des techniciens et techniciens supérieurs sortiront du centre au terme de formations consacrées à l’exploitation logistique ou l’exploitation en transport, comme en préparation d’engins à moteur ou en monitoring d’auto-école. Selon la partie marocaine, le centre, qui aura une capacité d’accueil de 1000 places pédagogiques par an, est entièrement bâti au profit du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.