Au terme des travaux de la deuxième session ordinaire de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac), tenue à Libreville, début mai 2015, sous la houlette du chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba et de ses pairs Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée-Équatoriale), Idriss Déby Itno (Tchad) et Denis Sassou N'Guesso (Congo-Brazzaville), des consignes avaient été données afin de parvenir à la libre circulation des ressortissants de la sous-région d'un État à un autre de la Cémac, mais à la condition première d'être détenteur d'un passeport et d'une carte d'identité biométriques.
Dans cette optique, pour prévenir les flux migratoires qui en résulteraient, les experts, notamment ceux du Gabon, ont envisagé la mise en place en amont d'un certain nombre de garde-fous, dont le visa électronique pour prévenir toute éventualité d'entrée frauduleuse en République gabonaise, une fois l'opération de libre circulation effective.