LIBREVILLE - La fédération du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) de France a célébré, samedi dernier à Paris, le 47ème anniversaire de la création de cette formation politique, sous le signe de la reconquête du terrain.
Selon une source proche de la fédération, cette cérémonie était placée sous le sceau de la reconquête du terrain parce que celui-ci a été abandonné à l’opposition qui sévit sur les réseaux sociaux, semant des thèses de haine et de défiance au pouvoir, thèses qui ont gagné quelques esprits influençables de la communauté gabonaise de France.
« A ce jour, la communauté gabonaise de France est très majoritairement composée de jeunes étudiants, soit une population naturellement encline à la fronde. C’est donc dans ce contexte difficile que le bureau fédéral s’est livré à une véritable démonstration de force sous forme de discours mobilisateurs et fondateurs », a déclaré la source visiblement inquiète.
Dans son allocution de circonstance, le responsable de la fédération, Tahiro Aperano, a rendu hommage au défunt président Omar Bongo Ondimba, pour avoir préservé l’unité nationale et avoir créé le PDG, un parti qui rassemble toutes les communautés culturelles et toutes les couches sociales du pays.
« Les maux dont souffre le Gabon résident dans un tournant, mais un tournant mal négocié », a fait savoir le Secrétaire fédéral Tahiro Aperano, faisant observer qu’avant 1990, il y a eu beaucoup de réalisations à savoir, le Transgabonais, les hôpitaux Paul Igamba, Jeanne Ebori et autres canadiens, ainsi que les écoles, les routes, les grandes Sociétés telles que Air-Gabon, l’OPRAG. Mais cet élan, a-t-il affirmé, s’est arrêté en 1990.
Pour Tahiro Aperano, du fait de n’avoir rien produit, la période allant de 1990 à 2009 a été destructrice, parce que tout ce qui a été réalisé avant 1990 à l’exemple de l’office des ports et rades du Gabon (OPRAG), beaucoup de sociétés sont tombées en faillite.
Quant aux réalisations du président Ali Bongo Ondimba depuis son arrivée au pouvoir, celles-ci, selon lui, s’appuient sur la stratégie d’investissement humain, principal facteur du développent tant il est centré sur la formation de l’homme que le Chef de l’Etat dénomme « le pétrole gris » indispensable et dont le président a besoin pour faire du Gabon un pays émergent d’ici à 2025.
Le délégué fédéral de l’UJPDG, Monsieur Anthony Tome a, pour sa part, salué le militantisme des jeunes du PDG qui, contrairement à une idée largement répandue sont souvent assimilés, à tort, à des « suppôts (…) guidés par leur seul intérêt personnel.
La déléguée de l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG), Aurélie Ndinga, a souligné qu’une véritable révolution a été opérée à l’endroit de la femme gabonaise depuis l’avènement du président Ali Bongo Ondimba à la tête du pays.
Selon Aurélie Ndinga, on note une forte augmentation du nombre de femmes députés, maires d’arrondissements ou cadres dans les différents partis politiques gabonais, ainsi que des efforts consentis par le gouvernement à l’endroit de la veuve et de l’orphelin, des familles monoparentales, avec à leur tête, très majoritairement, des femmes seules, en charge d’un ou de plusieurs enfants.
« Il est donc nécessaire de garder le cap en encourageant la femme gabonaise à s’engager davantage dans la politique, afin de mieux faire entendre sa voix », a-t-elle conclu.