L’élève de 3e au Lycée Paul Indjendjet Gondjout, a obtenu 16/20 à la finale de cette compétition organisée par le réseau des Jeunes volontaires francophones du Gabon (JVF-Gabon), avec l’appui de l’OIF et du ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale.
Ayant opposé les élèves des classes de 4e et 3e de plusieurs établissements de Libreville, à l’instar de l’Institut Immaculée conception, le lycée Nelson Mandela, le lycée Paul Indjendjet Gondjout, le lycée Mbele et le collège Sainte-Marie, la deuxième édition du concours d’orthographe baptisé «Zéro faute», organisée par le réseau des Jeunes volontaires francophones du Gabon (JVF-Gabon), avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, s’est déroulée le 6 juin dernier.
Triés sur le volet, les 19 candidats en lice étaient issus des présélections effectuées dans leurs établissements respectifs. «Il ne s’est pas agi de créer une nouvelle méthode d’évaluation», a tenu à indiquer Hallnaut Engouang, membre du jury, avant de poursuivre : «Nous avons proposé deux dictées aux élèves, qui comptaient pour les deux étapes du concours. Et au terme du premier tour, sur les 19 inscrits, sept ont eu des notes inférieures à 10, qui n’ont pas été retenus. Ce sont donc 12 candidats qui ont pris part à la finale au terme de laquelle la plupart est parvenu à des résultats plutôt appréciables.» Si le président de l’Union gabonaise des enseignants pour la culture francophone (UGECF) est apparu satisfait, pour Dorian Ondo Ellassoumou, la compétition visait avant tout à «promouvoir l’excellence chez les jeunes élèves du premier cycle», à travers la pratique constante de l’écriture, alors que le langage SMS est en passe de prendre le dessus sur l’orthographe dite «classique». De l’avis du président du réseau JVF-Gabon, c’est une situation dont les conséquences, plus ou moins fâcheuses, sont perceptibles dans le niveau et la qualité des écrits des élèves voire des étudiants. Pour les organisateurs qu’accompagnaient les Editions Ntsame et l’«Association Elat», qui œuvre pour l’épanouissement des enfants défavorisés, il s’agit de réitérer autant que possible ce genre de compétition, tout en organisant des campagnes de sensibilisation, pour susciter davantage l’intérêt des jeunes à la lecture et à la pratique de l’écriture. «Il en va de l’avenir de notre pays», estime-t-on au sein du réseau JVF-Gabon.
Au terme de la deuxième édition, la première place est revenue à Isidore Alex Mandza, élève de 3e au lycée Paul Indjendjet Gondjout, avec 16/20 en finale. Anima Aïcha Ndiaye et Chrisnad Minzie de l’Institut Immaculée conception ont fini à la 2e et 3e place du concours, au cours duquel le Bureau régionale pour l’Afrique centrale et les Grands Lacs (BRAC) a décerné le «Prix spécial de la plus jeune candidate» à Surzela Ada Ondo, 12 ans, élève en 4e à l’Institut Immaculée conception de Libreville.