Le 9 juin dernier, de nouvelles obligations ont été émises en vue de permettre la réalisation d’infrastructures dans le domaine de l’énergie, de l’eau, de l’éducation et des établissements de santé.
A l’instar du financement du Schéma directeur national des infrastructures (SDNI) 2012-2014, pour lequel le gouvernement avait annoncé en mars dernier le lancement des obligations du Trésor assimilables (OTA), évaluées à 30 milliards de francs, de nouvelles obligations ont été émises le 9 juin dernier par l’Etat, rapporte l’agence Bloomberg. Négociée par Deutsche Bank AG, JP Morgan Chase & Co. et Standard Chartered Plc, cette nouvelle émission d’un montant global de 500 millions US $, soit plus de 289,5 milliards de francs, court jusqu’en juin 2025, avec un taux de 6,95%. Une somme qui devrait permettre de lancer certains projets.
Selon le ministre de l’Economie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, «cet eurobond est destiné au financement d’infrastructures dans le domaine de l’énergie, de l’eau, de l’éducation et des établissements de santé». Pour le gouvernement, ces fonds devraient donc permettre la construction d’un ensemble d’infrastructures. Ne craignant pas de s’enliser face au cumul d’obligations émises depuis quelques temps, le gouvernement mise sur la réussite de cet eurobond, qu’il considère comme la marque du soutien des partenaires internationaux suite aux quelques réformes et nouvelles politiques économiques engagées depuis 2009. «Les investisseurs reconnaissent notamment notre approche dans la façon d’aborder et de traiter la récente baisse du prix du baril de pétrole», justifie Régis Immongault, non sans indiquer que la stratégie du gouvernement est de «préserver la viabilité de la dette publique». Reste donc à ne pas décevoir les quelques 210 investisseurs qui y ont souscrit.