Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a adopté le 5 juin dernier un guide relatif à la coordination des actions en cas de modification de l’environnement aéroportuaire.
Dans sa volonté de s’adapter aux évolutions en matière de supervision et de sécurité du transport aérien, l’organe chargé des politiques aéronautiques et de la surveillance de l’aviation civile nationale vient de franchir un palier supplémentaire pour la régulation de ce secteur très complexe et exigeant. Selon le site de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le directeur général de cette entité vient de ratifier un document engageant l’exploitant d’aérodrome et le prestataire de services de navigation aérienne.
Ce guide consigne les principales recommandations que doivent suivre les différents acteurs concernés afin de coordonner leurs actions en cas d’opérations initiées par l’un d’eux et pouvant affecter l’exercice des missions relatives à la sécurité de l’autre partie. «Concrètement ce guide s’adresse principalement à l’Asecna et ADL S.A. pour l’aérodrome de Libreville. Pour Port-Gentil et Mvengué, la coordination se fera entre l’Asecna-communautaire et la délégation aux activités aéronautiques nationales», précise le site.
Cependant, cet outil, n’a pas vocation à imposer de normes mais à fournir des outils et méthodes de coordination, lesquels doivent être adaptés à la situation et aux caractéristiques propres à chaque aérodrome.