En visite dans l’un des centres retenus pour le programme «Train my generation», le P-DG d’Airtel Afrique a annoncé, le 8 juin courant à Libreville, un stage rémunéré de six mois dans la filiale gabonaise du groupe pour les dix premiers lauréats.
En visite dans l’un des centres retenus pour le programme «Train my generation», le P-DG d’Airtel Afrique a annoncé, le 8 juin courant à Libreville, un stage rémunéré de six mois dans la filiale gabonaise du groupe pour les dix premiers lauréats.
Gabonreview
Présent au Gabon dans le cadre du 15e colloque mondial des régulateurs (GSR), le P-DG d’Airtel Afrique a effectué, le 8 juin courant à Libreville, une visite au centre «Train my generation-Gabon 5000» de l’Institut africain d’informatique (IAI). Il s’agissait pour Christian de Faria de s’assurer de l’effectivité de cette initiative, lancée en partenariat avec l’Organisation des Nations-unies pour la science et la culture (Unesco), en vue de la formation de 5000 jeunes aux technologies de l’information et de la communication (Tic). «Je suis très satisfait de voir que l’effort qui a été fait par le ministère de l’Education nationale, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’Unesco et toutes les autorités, nous aide à développer sur Libreville trois centres de formation», a-t-il déclaré. «Dans les autres villes du pays, dans les zones rurales nous allons faire en sorte que cette formation, étalée sur trois ans, se déroule comme il se doit. Car cette formation a été émulée dans plusieurs pays, mais le Gabon en est le précurseur en Afrique, avec le Tchad», a-t-il poursuivi.
Comme pour motiver ces jeunes à donner le meilleur d’eux-mêmes, Christian de Faria a annoncé que les dix premiers bénéficieront d’un stage rémunéré de six mois chez Airtel, pour leur permettre d’avoir un contact avec l’entreprise. «Nous verrons également dans quelle mesure nous pourrons les aider à développer leurs propres projets», a-t-il affirmé, avant d’évoquer la possibilité du renforcement du quota de jeunes à former. «Au regard de l’engouement suscité par cette initiative, nous poussons déjà à la possibilité d’étendre la capacité des participants de 5000 à plus. Nous prendrons la décision au fur et à mesure que se déroule la formation», a-t-il conclu.
Partenaire du projet, l’Unesco, à travers son représentant au Gabon, s’est dit très fière de conduire ce programme. «Certes il n’y a aucune garantie d’emploi au sortir de cette formation, mais celle-ci dopera les compétences individuelles de chaque participant en matière d’informatique. Ce qui est un plus vu le contexte actuel dans lequel nous évoluons où tout, ou presque, est relié aux Tic», a confié Mamadou Kanté.
Pour rappel, le projet est financé par Airtel Gabon à hauteur de 2,4 milliards de francs et soutenu techniquement par l’Unesco. Comme partenaire pédagogique, le programme a choisi l’Institut africain d’informatique (IAI). Les modules de formation concernent l’initiation à l’outil informatique, le soutien scolaire par la formation à distance (E-learning), l’accompagnement à l’entreprenariat des jeunes et l’accompagnement aux métiers par des bourses de formation dans les domaines spécialisés. Ce projet intègre les jeunes scolarisés et non-scolarisés.
