Le 8 juin courant à Libreville, quatre nouveaux accords de coopération bilatérale en tête desquels un mémorandum d’entente en matière d’artisanat et d’économie sociale et solidaire a été signé.
Sous la supervision du président de la République et du roi du Maroc, le Gabon et le Maroc ont signé, le 8 juin courant à Libreville, quatre nouveaux accords de coopération bilatérale. Le moins que l’on puisse dire est que la visite de Mohamed VI à Libreville, qui constitue la dernière étape d’une tournée en Afrique sub-saharienne, aura permis de densifier la coopération bilatérale, comme les précédente d’ailleurs.
Ainsi, le premier accord, un mémorandum d’entente en matière d’artisanat et d’économie sociale et solidaire, institue une assistance technique dans la promotion et le renforcement des capacités. Le document encourage les exportations et la commercialisation des produits de l’économie sociale et solidaire dans les deux pays. Il se veut une invitation à la participation des artisans et opérateurs de l’économie sociale et solidaire aux manifestations commerciales et promotionnelles organisées dans les deux pays. Le deuxième accord porte sur la coopération entre l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail du Maroc et le ministère du Travail, de l’Emploi dans le domaine de la formation professionnelle. A cet effet, 60 stagiaires gabonais iront au Maroc à partir de la rentrée 2015-2016 pour suivre des formations dans le cadre de cet accord. Le troisième document est une convention de coopération en matière de prise en charge des enfants autistes et trisomiques. Le Maroc s’engage à construire au Gabon cinq centres de prise en charge, notamment dans les communes d’Akanda (Estuaire), Lambaréné (Moyen Ogooué), Port-Gentil (Ogooué Maritime) et Makokou (Ogooué Ivindo). Le quatrième accord, enfin, porte sur la mise en place des unités médicales d’hémodialyse dans quatre communes, à savoir Franceville (Haut-Ogooué), Mouila (Ngounié), Port-Gentil (Ogooué Maritime) et Oyem (Woleu-Ntem), d’ici au premier semestre de 2016.
L’étape gabonaise conforte ainsi les relations politiques entre les deux pays. Dommage cependant que le lancement des travaux d’un centre de formation professionnelle dans les métiers du transport et de la logistique, ainsi que la remise d’un don de 10 tonnes de médicaments à l’Hôpital d’instruction des armées, aient été annulés.
