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Le pas rassuré du Gabon vers la réduction de la fracture numérique (PAPIER D’ANGLE) Par Alain Mouanda Mouanda
Publié le lundi 8 juin 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Cérémonie
© aLibreville.com par Atapointe
Cérémonie de clôture de la 1ère édition de l`Africa Agri Forum à Abidjan
Mardi 14 octobre 2014. Abidjan. Ouverte la veille, la première édition de l`Africa Agri Forum organisé par I-Conferences a refermé ses portes à la mi-journée.


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LIBREVILLE -- Le Colloque mondial des régulateurs encore appelé GSR en anglais (Global Symposium for Regulators) tient ses assises du 9 au 11 juin prochain à Libreville en vue d’une meilleure appréciation des efforts fournis par le gouvernement gabonais, lesquels sont en phase avec son ambition d’émergence à l’horizon 2025.

Les procédés opérationnels pour rendre concret le potentiel numérique sont bien perceptibles au Gabon. En instituant le pilier « Gabon des services » comme l’un des moteurs de sa croissance économique dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), le Gabon a choisi de faire des TIC l’un des vecteurs essentiels de son développement.

L’ambition du Président de la République, Ali Bongo Ondimba est de doter le Gabon d’infrastructures numériques de rang mondial et d’en faire un hub sous régional.

C’est dans cette perspective que, sur le plan national, le Gabon a, entre autres, adapté son cadre juridique, adhéré au projet du câble sous marin en fibre optique ACE, engagé la construction du Backbone national dont une partie est couverte par le projet CAB4, constitué avec l’aide de l’Union Africaine, le premier point d’échange Internet pour améliorer la fluidité du trafic internet.

Il s’agit également d’engager des programmes pilotes, de gouvernement, d’éducation et de santé avec les opérateurs mobiles, avant d’initié les m-services dans le domaine de la banque et du transfert d’argent (mobile-banking, mobile-money) rendus plus aisés avec leur passage à la norme 3G/4G.

Concernant l’offre de services au niveau de la téléphonie mobile, chaque opérateur, à l’heure actuelle, est à une couverture moyenne d’identification de ses abonnés à 85%. Une singularité en Afrique centrale, dans la mesure où il est désormais possible de mettre un nom et un visage sur d’éventuels interlocuteurs peu scrupuleux.

D’autres pays, dont certains voisins, éprouvent bien des difficultés à l’appliquer, à cause des populations qui seraient réfractaires. De même, son coût de communication figure parmi les plus attractifs en Afrique centrale, indique le président de l’Autorité de régulation.


AMM/JPN

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