La sensibilisation des jeunes aux enjeux environnementaux de l’heure est l’un des objectifs visés par les pouvoirs publics gabonais, à travers l’organisation depuis lundi des manifestations de la semaine nationale de l’environnement, Edition 2015.
« Les enfants qui constituent l’avenir de la nation doivent être impliqués dans le combat pour la protection de l’environnement et des écosystèmes, ainsi que dans la lutte contre les bouleversements climatiques. Nous les avons invités à la prise de conscience des facteurs aggravant les changements climatiques et à adopter les éco-gestes. Les échanges ont été très fructueux dans les différents établissements scolaires où nous sommes passés », a déclaré Bertnard Landry Panzu, chef de service à la direction générale de l’environnement rencontré au collège Immaculée Conception.
Pour des villes vertes
Les responsables de la direction générale de l’environnement ont utilisé plusieurs supports de communication pour sensibiliser le jeune public, notamment la bande dessinée, la chanson, la vidéo et le film. Il y a eu également une conférence-débat sur le thème : « Une famille urbaine, un arbre pour les générations futures’’. Un thème qui incite au reboisement, à la construction des villes vertes et au développement durable. Sans oublier selon le ministre délégué chargé de l’économie forestière, Basile Mboumba, la prise de responsabilité individuelle, pour protéger l’environnement immédiat.
"La somme de plusieurs arbres constitue la forêt, qui est indispensable à la vie sur Terre. Elle abrite des écosystèmes irremplaçables et joue un rôle primordial dans la stabilisation du climat. A cet effet, chaque individu ou encore chaque famille devrait s’atteler à protéger l’arbre en milieu urbain", a déclaré pour sa part Bernard Landry Panzu, expliquant aux lycéens l’enjeu du reboisement et de la lutte contre la déforestation.
Le rôle économique de la forêt a été également expliqué aux apprenants, lors des conférences-débats. Certains lycéens à l’exemple de Paul Missambo se sont engagés à faire des études de foresterie, afin de participer plus tard à la gestion durable des ressources forestières et halieutiques, lesquelles sont menacées actuellement à cause de l’action anthropique. « Je m’engagerai aussi dans des mouvements associatifs, pour éveiller la conscience écologique chez les jeunes », souligne le jeune lycéen de 17 ans, qui envisage également travailler en qualité d’opérateur économique dans l’industrie du bois.
« Nous ne devons pas détruire notre belle planète »
« Jai compris que tout le monde est coupable. Ce sont les hommes qui sont au centre des scandales, que subit la planète. Il faut une prise de conscience collective pour sauver la terre, mais également un changement du mode de production des biens de consommation. Nous ne devons pas détruire notre belle planète », a déclaré de son côté Elise Koumba, élève en classe de Première, lors d’un débat public.
Les manifestations liées à la semaine nationale de l’environnement, Edition 2015 prennent fin samedi, avec l’organisation d’un carnaval des jeunes, un planting d’arbres dans la ville et une opération « plages propres ».