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Récemment interpelé par la police judiciaire, Jean Remy Yama dit n’avoir aucune ambition politique
Publié le jeudi 4 juin 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Récemment interpelé par la police judiciaire, Jean Remy Yama dit n’avoir aucune ambition politique


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Disant faire l’objet d’un harcèlement judiciaire visant à le persuader de renoncer à une éventuelle candidature à la présidentielle, le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs, par ailleurs coordinateur de la Dynamique unitaire, affirme que son engagement est syndical, rien de plus.

Visiblement excédé, le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) a récemment fait une déclaration à Libreville, au sortir d’une interpellation par les éléments de la police judiciaire. Une arrestation consécutive à un article de L’Union qui l’accuse, en sa qualité de gérant de la SCI Serpentin, d’avoir détourné trois milliards de francs au titre de la subvention pour le terrassement et la viabilisation des terrains attribués aux enseignants et chercheurs en 2000. Comme pour lever tout quiproquo, Jean-Rémy Yama a été formel. «Je ne serai pas candidat en 2016. Mon combat est purement syndical. Quelles que soient mes convictions politiques, religieuses ou autres, le combat actuel est syndical», a-t-il affirmé, avant d’ajouter : «Qu’on arrête de s’acharner contre moi car je n’ai rien à me reprocher».

Se voulant plus explicite, le coordinateur de la Dynamique unitaire est revenu plus en détails sur le harcèlement dont il dit être victime depuis un bon moment. «Depuis le déclenchement de la grève de la Dynamique unitaire, je fais l’objet d’un acharnement judiciaire sans précédent (…) Cette cabale a commencé à Franceville avec l’interpellation sur l’affaire de faux et usage de faux, poursuivi par l’article de L’Union qui aurait déclenché la procédure dont je fais aujourd’hui l’objet», explique-t-il. Selon lui, ce harcèlement judiciaire n’est pas normal dans la mesure où, sur l’affaire de la subvention de l’Etat, «la Cour des comptes a été déjà saisie par le ministère de tutelle. Elle est compétente pour regarder si la subvention de l’Etat a été correctement budgétisée». Pour lui, «il est difficile de comprendre que pendant que cette Cour des comptes fait son travail, une autre juridiction puisse se positionner et (lui) demander des comptes». «Lorsqu’on donne une subvention à une structure comme la nôtre, la procédure voudrait que les experts viennent sur le terrain vérifier si le travail pour lequel cette subvention a été allouée est fait correctement. C’est sur la base de cette expertise que les uns et les autres peuvent se prononcer», a-t-il encore dit.

Affirmant que ces recours à la justice visent à le persuader de renoncer à d’éventuelles ambitions politiques, Jean Remy Yama a tout de même soutenu qu’il poursuivra son combat syndical. «Même en prison je continuerai à revendiquer les augmentations des salaires (des enseignants, ndlr)», a-t-il conclu.

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