La représente-résidente de la Banque mondiale (BM) au Gabon et en Guinée équatoriale et le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques ont échangé, le 1er juin courant, autour des questions liées à l’approvisionnement des zones rurales en énergie et eau.
Parce que le pays entretient une coopération de plusieurs décennies avec l’établissement bancaire dans divers domaine, à l’instar de l’énergie et de l’eau, la nouvelle représentante-résidente de la Banque mondiale (BM) au Gabon et en Guinée équatoriale a tenu à rencontrer le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, dans le cadre de sa tournée de prise de contact avec les dirigeants nationaux. Dans la journée du 1er juin courant, Sylvie Dossou et Désiré Guedon ont donc échangé autour du projet dénommé «Accès aux services de base en milieu rural et de renforcement des capacités». Si ce projet, porté à la connaissance de la Banque mondiale pour un éventuel financement est en cours de négociation, cette visite avait pour principal objectif de «mieux comprendre et appréhender les priorités» en matière d’énergie et eau. «Nous avons en ce moment un projet en cours avec le ministère pour toutes les questions d’accès à l’électricité notamment en milieu rural. Je suis donc venue discuter avec le ministre pour avoir son point de vue par rapport à ce projet, connaître l’orientation que nous devrions prendre et voir comment accélérer le développement et la mise en œuvre de ce projet, et le point de vue du ministre devrait nous permettre d’affiner notre projet en conséquence», a déclaré Sylvie Dossou au terme de l’entretien.
La représente de la Banque mondiale a, par ailleurs, tenu à souligner que le projet suivra un chronogramme défini par son institution : «Le projet est en phase de développement. Nous travaillons étroitement avec les équipes techniques du ministère et nous comptons le présenter à notre conseil d’administration très rapidement. Avec M. Guedon on a convenu d’accélérer autant que possible sa conception puis sa mise en œuvre.» Pour Désiré Guedon, qui dit accorder une importance particulière à ce projet, il est nécessaire d’aller plus vite. Aussi, a-t-il donné instruction à ses équipes de travailler étroitement avec la Banque mondiale, en vue de finaliser les documents, qui permettront son lancement effectif dans les neuf provinces du pays.
De même, au ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques l’on soutient que l’appui de la Banque mondiale vise principalement à améliorer la compétitivité du pays, en contribuant à la création d’emplois et à accroître la résilience des couches les plus pauvres, améliorer l’efficacité de la dépense publique, tout en permettant la fourniture de services indispensables à la population. D’autant que l’action spécifique de la Banque mondiale s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de partenariat qui fixe les grandes orientations et présente les priorités de développement ainsi que le niveau et le type d’assistance qui sera fournie sur une période de quatre années. La stratégie actuelle, qui couvre la période 2012-2016, reflète une approche de partenariat fondée sur la demande du pays et propose un programme souple et adaptable à l’évolution des besoins.
