LIBREVILLE–- La soixante-huitième Assemblée mondiale de la Santé, réunie du 18 au 26 mai dernier à Genève, s’est achevée sur l’approbation de trois nouvelles résolutions , concernant la pollution de l’air, l’épilepsie et les prochaines étapes à suivre pour établir la version finale du cadre de collaboration avec les acteurs non étatiques, a-t-on appris des sources proches de l’OMS.
Les délégués de l’Assemblée mondiale de la Santé ont adopté une résolution pour agir face aux conséquences sanitaires de la pollution de l’air qui constituent, au plan mondial, le risque le plus grave en matière de salubrité de l’environnement, indique le rapport de ces assises.
D’après des experts de l’OMS, 4,3 millions de décès sont imputables à l’exposition à la pollution de l’air à l’intérieur des habitations, et 3,7 millions à la pollution de l’air extérieur.
Cette résolution souligne le rôle central des autorités sanitaires nationales pour sensibiliser l’opinion sur le fait qu’une action efficace contre la pollution de l’air permettrait de sauver des vies et de réduire les dépenses de santé.
Selon les mêmes autorités, les différents secteurs doivent nouer une coopération solide alors que toutes les politiques nationales, régionales et locales relatives à la pollution de l’air doivent intégrer les problèmes de santé.
A l’issue de la rencontre, les délégués ont adopté une autre résolution appelant les États membres à renforcer leurs efforts dans le domaine des soins aux personnes atteintes d’épilepsie, Cette résolution, souligne le rapport de l’OMS, précise que les gouvernements doivent formuler, renforcer et mettre en œuvre des politiques et une législation nationale pour promouvoir et protéger les droits des personnes atteintes d’épilepsie.
Il s’agit en outre de renforcer les systèmes d’information et de surveillance sanitaires pour mieux apprécier la charge de morbidité et évaluer les progrès accomplis, en vue d’améliorer l’accès aux soins.
Au cours des assises, les délégués ont par ailleurs reconnu, combien il est important que l’OMS collabore avec les acteurs non étatiques, notamment les organisations non gouvernementales, les entités du secteur privé, les fondations philanthropiques et établissements universitaires, et que les risques liés à une telle collaboration soient rigoureusement maîtrisés au niveau mondial, régional et dans les pays.
L’Assemblée mondiale de la Santé est l’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui réunit les délégations des États Membres de l’Organisation.
Son rôle est d’établir les orientations politiques de l’Organisation, de contrôler sa politique financière, d’examiner et d’approuver le projet de budget programme.