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CAN 2017: Christian Kerangall nommé président du comité d’organisation
Publié le mardi 2 juin 2015   |  Africahotnews


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© Autre presse par DR
CAN 2017: Christian Kerangall nommé président du comité d’organisation


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Le Gabon a été choisi en avril dernier par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour organiser, en 2017, la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Et le 28 mai dernier, le comité d’organisation a été mis en place par le conseil des ministres. C’est une structure que chapeaute Christian Kerangall, conseiller commercial de France au Gabon. Il sera assisté par trois hauts commissaires adjoints, notamment François Joseph Sickout, Yves Fernand Manfoumbi et Pierre Alain Mouguengui.


Les missions de ce service sont bien précisées par le décret pris en conseil des ministres: "arrêter les projets de budgets nécessaires à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football, assurer l’exécution des budgets arrêtés, proposer la liste des projets d’infrastructures à construire ou à réhabiliter, pourvoir à la réalisation des infrastructures retenues, élaborer le chronogramme de réalisation de ces investissements et en suivre l’exécution et, s’assurer du respect des statuts et du cahier des charges de la Confédération Africaine de Football (CAF)".

C’est un Comité connu sous l’appellation "Haut-commissariat à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football" et qui est placé sous l’autorité du Président de la République. Néanmoins, il jouit d’une autonomie administrative et financière; raison pour laquelle il est doté d’un comité exécutif, des commissions techniques, des sites, des organismes support et d’une agence comptable.

Cette nomination de M. Kerangall à la tête de ce Comité d’organisation pourrait susciter des critiques. Car déjà en 2013, il avait retiré sa candidature pour les élections locales pour une raison. L’opinion avait eu du mal à admettre que le représentant des intérêts d’une puissance étrangère, fut-elle amie du Gabon, puisse être commis à la gestion de fonds publics gabonais.

En d’autres termes, on faisait savoir à l’époque que c’est un retrait qui peut s’expliquer par des conflits d’intérêt que laissaient présager sa fonction de conseiller commercial de France au Gabon.

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