"Il n’y a aujourd’hui au Gabon aucune volonté de réviser la Constitution ; mais pour la loi électorale, il y a volonté de respecter le calendrier électoral et, le moment venu, les uns et les autres déposeront leurs candidatures dans les formes prévues par la loi"; ces propos sont d’Alain Claude Bilié-By-Nzé, porte-parole de la Présidence de la République. Il répondait ainsi aux rumeurs semées par l’opposition sur une éventuelle modification de la Constitution.
Selon lui, la procédure de révision de la Constitution est connue de tout le monde; la loi de révision devra d’abord être adoptée par le Conseil des ministres avant d’être transmise à l’Assemblée Nationale. Pour cela, il a fait savoir que "l’heure est aux préparatifs des élections qui auront lieu en 2016, c’est-à-dire dans 14 mois", au lieu de se donner à des illusions.
Alors, il a invité les auteurs de ces rumeurs non fondées à une relecture à fond des textes du pays. "Que ceux qui véhiculent ce genre d’informations relisent bien les textes de la République afin d’éviter des critiques sans fondements".
Par ailleurs, il souligne qu’il n’y a même pas nécessité de réviser la loi fondamentale, et ce pour deux raisons principales. D’une part, "la loi même ne permet pas sa modification, notamment les articles relatifs à une élection, au cours de l’année précédant ladite élection". D’autre part, "l’article 10 de la Constitution ne pose pas problème à la candidature du président Ali Bongo Ondimba au cas où il se porterait candidat".
En effet, "il y a eu révision la Constitution en 2010 et, si ledit article posait problème on l’aurait révisé cette année-là", a souligné Alain Claude Bilié-By-Nzé. En d’autres termes, en 2009, le même problème s’est posé conduisant à ladite révision de la Constitution en 2010 ; mais, "l’article 10 n’a pas été révisé parce qu’il ne pose pas problème".