Le gouvernement gabonais a annoncé jeudi dernier avoir validé un plan de retour du Gabon à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI) dont il est exclu depuis février 2013.
Le plan de retour comporte deux grandes phases. La première portera sur la mise en œuvre des réformes permettant de répondre aux exigences de l’EITI. La deuxième phase concerne la présentation de la candidature du Gabon au Secrétariat international de l’EITI.
Auparavant, le Gabon a décidé de mettre en place un nouveau Groupe d’intérêt répondant aux nouveaux enjeux de l’EITI.
Le dossier est piloté par le ministère de l’Economie qui avait d’ailleurs organisé l’année dernière un forum sur la question.
Jeudi dernier déjà, le gouvernement gabonais a désigné Michel Antseleve comme nouveau président du groupe d’intérêt EITI.
En février 2013, le conseil d’administration de l’EITI a exclu le Gabon pour non-respect du calendrier de reporting exigé par cet organisme qui lutte en faveur de la transparence des industries extractives.
Seuls les rapports de 2004 à 2006 ont été délivrés. En dépit des rappels à l’ordre de l’EITI, les années suivantes sont restées blanches.
En juin 2011, le Gabon avait obtenu une prolongation, pour 18 mois, de son statut de pays candidat. Il avait donc jusqu’en décembre 2012 pour se mettre à jour. Mais rien n’a été fait dans ce sens.