LE Gabon a célébré, comme à l'accoutumée, le 30 mai dernier, la journée nationale des droits de l’homme. A cette occasion, le ministre des Droits humains et de l’Égalité des chances, Alexandre Désiré Tapoyo, a prononcé une allocution circonstancielle. Une étape qui constituera la seule et principale plate-forme de cette commémoration, des manifestations n’étant pas prévues pour cette édition.
Dès lors, l’option d'une adresse a été justifiée par le ministre de tutelle. "J’espère que celui-ci puisse pénétrer profondément et durablement nos cœurs, pour en faire jaillir, de manière utile, l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur et la maîtrise de soi", a souhaité le ministre.
Par ailleurs, conscient de ce que la réalisation d’une société digne implique un changement des mentalités, Alexandre Désiré Tapoyo s’est tout de même indigné de la violation des droits de l’homme toujours observée sur le plan national. Pour cela, a-t-il indiqué, "je demeure dans le regret de constater toujours et avec amertume que nous nous complaisons à entretenir les violations des droits humains au Gabon. Les droits humains sont les droits d’une nation".