LIBREVILLE – Le Gabon souhaite améliorer sa politique en matière de sécurité alimentaire en adoptant trois décrets lors dernier conseil des ministres de jeudi dernier, a-t-on constaté dimanche.
Selon le communiqué, le ministre gabonais de l’Agriculture, Luc Oyoubi a présenté pendant ce conseil des ministres de trois projets de décret, le décret fixant le statut de l’Office national des laboratoires agricoles (ONALA), du décret portant approbation des statuts de l’office des recherches, d’introduction d’adaptation et de multiplication du matériel végétal (ORIAM) et celui de la mise en place d’un cadre approprié pour contrôler et détecter les substances ou organismes nuisibles présents dans les produits agricoles.
L’ONALA sera chargé d’animer et de coordonner les activités des réseaux de laboratoires, en collaboration avec les autres administrations et organismes compétents ainsi que de contrôler et certifier la qualité des produits et denrées importés, exportés et consommés sur tout le territoire national.
Cette structure jouera un rôle de « chef d’état major général » du contrôle qualité dans le pays en matière de produits et denrées importés, exportés et consommés sur le territoire gabonais.
Son cachet sera le dernier dans la chaine de contrôle établie et constitue de ce fait un gage essentiel dans la lutte contre les produits contrefaits et impropres à la consommation, importés ou exportés, indique ce décret.
Le deuxième projet de décret aura pour mission de fournir aux paysans, du matériel végétal amélioré pour accroître les rendements et augmenter les revenus. Sa mission est cruciale dans l’atteinte des objectifs du projet Graine.
Le troisième projet de décret, quant à lui, vise la mise en place d’un cadre approprié pour contrôler et détecter les substances ou organismes nuisibles présents dans les produits agricoles et contribuer au renforcement de la sécurité sanitaire des produits alimentaires.
Ce cadre garantira sans doute la santé des produits consommés, pourvu que son contrôle s’étende sur tout le territoire où les paysans peuvent planter et commercialiser leurs produits sans s’en référer aux organes compétents.
« L’accessibilité à son expertise doit à cet effet être optimale, de sorte à rassurer le consommateur et crédibiliser nos produits à l’exportation », a expliqué un expert en matière de sécurité alimentaire.