Malgré la sérénité du secteur bancaire sous-régional, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) envisage de nouvelles règles de traitement des banques en difficulté dans la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC). L’objectif, prévenir les dangers financiers tels que la dernière crise financière internationale.
« Ce nouveau dispositif mis en place à l’échelle de la Cemac pour la résolution des problèmes de nos assujettis, revêt une importance particulière, eu égard aux conséquences de la récente crise financière internationale, qui a entraîné de nombreuses faillites bancaires », a souligné le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), par ailleurs président de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), Lucas Abaga Nchama.
Ce nouveau dispositif de suivi de l’activité des banques sous-régionales devrait permettre « d’assurer une supervision bancaire pleinement efficace » par de nouvelles approches de surveillance des marchés bancaires qui permettraient « de contenir les crises et les anticiper ».
L’ambition des autorités de la Cobac est « de faciliter les opérations de restructuration et d’assainissement » en accord avec les principes définis par le comité de Bâle.
Les enjeux de cette nouvelle approche juridique sont plus bénéfiques pour les établissements bancaires puisqu’il s’agit plus de « maximiser les chances de survie des établissements de crédit en difficultés, et, ce faisant, à minimiser les risques pour les déposants et les pouvoir publics ».