Si la médecine traditionnelle existe dans le monde entier, bien au-delà des seuls pays africains, ses rapports avec la médecine conventionnelle manquent de dynamisme. Selon le directeur de l'Institut, le Pr Henri-Paul Bourobou Bourobou, les passerelles n'existent pas. Pourtant cette même médecine traditionnelle est reconnue d'intérêt publique. Et elle attire toujours de nombreux patients, surtout chez les femmes et les hommes âgés de plus de 45 ans.
Selon une étude menée entre 2012 et 2014 sur le centre de recherches de Sibang IV, les malades ont été 2178 à venir consulter, pour quelques 25 pathologies différentes, allant du diabète, de l'hypertension, au VIH-Sida. " Ces résultats montrent que le centre peut constituer un véritable pôle de recherche et de collaboration entre les médecines occidentale, africaine ou orientale", a conclu le Pr Henri-Paul Bourobou Bourobou.