Ayant récemment reçu son certificat de transport aérien (CTA), la nouvelle compagnie aérienne peut désormais se déployer dans le ciel national.
Une nouvelle compagnie aérienne pourrait officiellement débuter ses activités dans les jours qui viennent, a-t-on appris, le 23 mai dernier, par le site de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac). Un certificat de transport aérien (CTA) a, à cet effet, état délivré à Tropical Air Gabon, qui bénéficie donc désormais de l’autorisation de voler dans le ciel national et d’y exercer son métier, avec la garantie de compter parmi les compagnies affichant un niveau de sécurité appréciable. Pour le directeur général de l’Anac, qui s’est montré plutôt serein quant à l’avenir de la nouvelle compagnie, «Tropical Air Gabon est la seconde compagnie après Afric Aviation, que l’Anac a certifiée de bout en bout». «Toutes les autres compagnies ayant reçu des certifications de transporteur aérien, renouvelés chaque deux ans, sont issues d’une certification ante, c’est-à-dire avant l’Anac (qui n’a) fait que reprendre le flambeau et appliquer les nouvelles règles», a-t-il précisé.
Dominique Oyinamono a tenu à indiquer au directeur général de Tropical Air Gabon, et son équipe que «l’opérateur aérien (qu’ils sont) doit être conscient que c’est à partir de maintenant (qu’ils vont se) concentrer sur (leurs) missions, au regard de la réglementation à laquelle (ils sont) tenus de (se) conformer sous (le) contrôle permanent (de l’Anac)». Une exhortation prise au sérieux par Ben Ndema, qui n’a pas manqué de saluer «les aptitudes, les performances et le professionnalisme» de l’Anac, non sans l’inviter à plus d’effort pour une reconnaissance international. «Comme vous le savez, tous les actes que nous posons dans le domaine qui est le nôtre ne sont pas confinés seulement à notre pays, ils sont ouverts à la communauté internationale qui nous scrute», a-t-il dit. L’Agence nationale de l’aviation civile a souligné que «la délivrance d’un CTA, au-delà du fait que c’est un évènement heureux, est le début d’un processus qui s’avère long car il faut tenir les documents à jour, se conformer à chaque instant à la réglementation». Gageons que la nouvelle compagnie respectera les normes.