Au cours de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 23 mai 2015 à l’ilot d’Angondjé, les associés de la société civile immobilière (SCI) Serpentin ont, à l’unanimité, renouvelé leur confiance à l’équipe dirigeante.
Une assemblée générale extraordinaire de la SCI Serpentin s’est tenue le 23 mai courant à Angondjé. Convoquée pour examiner les questions relatives au projet de logement des enseignements et chercheurs, cette rencontre a été l’occasion pour l’ensemble des 350 associés de la société immobilière de dénoncer les intrigues et manigances orchestrées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de leur structure à des fins de division et de déstabilisation. «Nous avons voulu que les enseignants se prononcent sur le caractère collectif de ce projet, puisque certaines voix s’élèvent en disant que certains voudraient la distribution des parcelles, ce qui n’a pas été le cas aujourd’hui. Nous avons réaffirmé notre confiance et notre détermination à nous battre pour cet ilot», a déclaré l’un des gérants.
Actuellement objet d’un contrôle de la Cour des comptes, dans le cadre de l’utilisation et de la gestion de la subvention de l’Etat pour la mise en valeur du site d’Angondjé, les associés se sont dit solidaires, assumant la responsabilité individuelle et collective. «Tous les actes posés par la Cour ou toutes autres juridictions doivent être posés à tous les associés de la SCI et non à monsieur Yama uniquement, désigné pour les représenter. Et si monsieur Yama a trahi la confiance des associés de la SCI, ce sera aux associés d’intenter une action en justice», ont souligné les enseignants en guise d’avertissement à ceux qu’ils considèrent comme leurs détracteurs et qui caresseraient le rêve de s’approprier malhonnêtement ces parcelles. «Les associés de la SCI Serpentin rappellent à ces personnes malintentionnées que cet espace foncier ne fera jamais l’objet d’une spéculation immobilière pour leurs intérêts», ont-ils fait savoir.
Par ailleurs, la rencontre a permis aux enseignants et chercheurs de prendre un certain nombre de résolutions et réaffirmer l’engagement pris depuis le 24 mai 2007 pour la poursuite des travaux dans un cadre collectif. Il s’agit, entre autres, d’encourager les uns et les autres à cotiser, autoriser les associés à suivre les constructions par l’affectation d’une équipe consacrée aux finitions et de ne jamais procéder à la distribution des parcelles tant que le problème des squatters ne sera pas entièrement résolu par l’Etat. «Ces résolutions sont guidées par un principe de solidarité, d’équité et visent à optimiser l’utilisation de toutes les parcelles d’Angondjé», ont-ils déclaré.