L’Etat gabonais a crée un fonds national pour le développement de la presse destiné à soutenir la promotion et la valorisation des métiers tels que l’édition, l’impression et la distribution des organes de la presse écrite et à accompagner le développement et le fonctionnement des entreprises de communication.
Doté d'une enveloppe de deux milliards de FCFA, le fonds national pour le développement de la presse sera alimenté par la ristourne sur les produits des pénalités et amendes perà§ues par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Il sera également approvisionné par la subvention de l'Etat, la ristourne sur les amendes et pénalités fiscales perà§ues par l'Etat et à raison de 3% par le produit des communiqués, publicités, publi-reportages et annonces.
Adoptée par les députés, la loi portant création du fonds englobe les médias audiovisuels, la presse en ligne et la presse écrite et définit aussi les critères de répartition du fonds, mettant notamment l'accent sur le critère de
publication.
Le fonds sera administré par un comité d'orientation de seize membres, dont un représentant du Conseil national de la démocratie (CND) et présidé par le ministre de la Communication. Parmi les membres,
Le fonds national de la presse vient supplanter la subvention d'aide à la presse écrite privée mise en place en 2003 par le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba.
Depuis quatre ans cette subvention de 500 millions de FCFA a été étendue à la presse en ligne.