Libreville – L’assemblée nationale gabonaise a adopté à la majorité des députés présents à la plénière du jeudi 21 mai, le projet de loi de finance rectificative ou de budget rectificatif 2015 qui se chiffre en recettes et en dépenses à 2651, 2 milliards de FCFA contre 3037,3 milliards de FCFA prévus initialement.
Une estimation en baisse certainement incidente de la chute du prix du baril du pétrole. Outre que les députés n’auront pas manqué d’émettre des observations et recommandations.
Ainsi, la commission des finances, du budget et de la comptabilité publique de l’assemblée nationale recommande-t-elle au gouvernement une meilleure maitrise des dépenses de fonctionnement, dont celles liées au personnel, et de mettre un accent sur les projets d’investissement, pilier de la croissance.
De même, les députés ont exhorté le gouvernement à mettre à leur disposition pour examen, les budgets des établissements publics dotés de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie de gestion administrative et financière, à l’image de la CNAMGS.
Mais encore, les élus du peuple ont demandé au gouvernement une exécution du budget qui tient compte de la trésorerie réelle, autant que la commission d’un audit externe de la cour des comptes pour mieux cerner la dette des institutions de gestion autonome.
La première chambre du parlement gabonais a enfin recommandé au gouvernement, le respect des engagements en y inscrivant les contreparties des projets financés par l’extérieur, la présentation détaillée des projets par ministère, et l’amélioration de la collaboration entre l’Agence Nationale des Grands Travaux et des Infrastructures (ANGTI) et les ministères techniques.
Sitôt après cette adoption, le projet de loi de finances rectificative 2015 fera la navette pour le palais Omar Bongo Ondimba, au Sénat, en vu de sa seconde lecture avant son adoption définitive par les deux chambres réunies en congrès.
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