Le Gabon qui, à l’instar de la communauté internationale, a célébré vendredi la Journée mondiale de la biodiversité, a tiré la sonnette d’alarme face à la menace grandissante qui pèse sur les espèces animales et végétales.
Le ministre gabonais de la Forêt, de l’Environnement, et de la Protection des ressources naturelles, Noël Nelson Messone a, dans son discours de circonstance, insisté sur la nécessité pour tous de prendre prendre conscience, en cette journée, que la biodiversité dans le monde et au Gabon, est de plus en plus menacée, du fait de pressions diverses.
"Le rythme global d’extinction des espèces oscille entre 2 à 25%. Les moyens de subsistance des populations entières se réduiraient si des espèces venaient à disparaître", a-t-il déclaré.
Aussi, a-t-il appelé tous les acteurs (populations, ONG, gouvernants et partenaires au développement) à continuer à se mobiliser pour "gérer durablement la forêt gabonaise ainsi que les abondantes ressources dont elle regorge".
Par la suite, le ministre Messone est longuement revenu sur la nécessité d’exploiter durablement les ressources naturelles en pensant à demain car, selon lui, pour que demain ne soit pas la fin, préservons la biodiversité afin de ne pas rompre le cycle de la vie.
Le Gabon, dans l’optique de préserver sa biodiversité, a créé en 2002, 13 Parcs nationaux. Ces parcs représentent 11% de son territoire, soit plus de 30 000 km2. Le riche patrimoine gabonais de biodiversité est composé, entre autres, de 700 espèces d’oiseaux, de 10.000 catégories de plantes, de plus de 400 espèces forestières et de 198 groupes de mammifères.