Le bureau exécutif national du syndicat de l’éducation national a donné un point de presse ce mercredi 20 mai à son siège du quartier la Peyrie (Libreville). Le but était de faire la lumière sur le retard enregistré au sujet de la tenue de leur prochaine assemblée ordinaire ; mais aussi, fustiger le comportement de certains membres ’’démissionnaires’’ du bureau national.
Le bureau exécutif national (BEN) du SENA, syndicat de l’éducation nationale, estime que certains de ses membres font preuve de déviance. C’est l’une des raisons justifiant la tenue de ce point de presse. " Certains membres...se sont illustrés dans la presse et en dehors, par l’invective, l’injure, le mensonge, la calomnie et leur haine exprimée à l’endroit du secrétaire général, ce malgré le rappel à l’ordre..." affirmait Victorien ELLA, le porte-parole.
Au nombre de six, les membres indexés sont eux aussi actifs dans le bureau exécutif national mais ces derniers semblent ne plus s’y reconnaître. Pourtant le BEN a tenu à dire que " le SENA restera un et indivisible en dépit de leurs manœuvres".
Les dissidents avaient, lors d’un point de presse, fustigé la gestion financière du syndicat. Une accusation qui n’est pas restée sans explication. La gestion financière "est assurée exclusivement par le trésorier général qui détient tous les documents comptables sur les comptes du syndicat et qui fait partie du groupe des six détracteurs"
Au sujet du congrès, Victorien Ella a dit que celui-ci ne peut être convoqué que par le bureau exécutif national sous la houlette du secrétaire général, conformément à leurs textes fondateurs. " Même en cas de vacances constatée du secrétaire général, le BEN doit se réunir avec au moins 2/3 de ses membres pour convoquer ledit congrès. Nos amis sont six sur vingt-cinq membres que compte notre bureau".