Après trois jours de suspension, les cours ont finalement repris le 21 mai courant au collège Calasanz, grâce à la médiation du ministre de l’Education nationale et après que le jeune trouble-fête eut été exclu.
Par solidarité avec plusieurs de leurs collègues menacés à maintes reprises par le père d’un élève qui s’illustre par des actes d’indiscipline, les enseignants du collège d’enseignement catholique Calasanz ont suspendu les cours le 18 mai dernier. Le parent incriminé a été identifié comme étant un agent de la direction centrale des Ressources humaines du ministère de l’Education nationale.
Une situation qui a conduit le ministre de l’Education nationale à s’entretenir, le 20 mai dernier, avec la directrice de cet établissement, qu’accompagnaient certains enseignants et l’association des parents d’élèves. A l’issue de cette réunion de crise, l’exclusion du trouble-fête a été prononcée.
«La récurrence des faits, la gravité des menaces et la nature des risques de perturbation des cours ont conduit l’association des parents d’élèves à proposer à la direction du collège qui l’a entériné, l’exclusion définitive de l’élève», souligne un communiqué du ministre de l’Education nationale.
Ida Reteno Assonouet entend aussi rassurer l’ensemble des élèves et personnels de cet établissement que «toutes les dispositions seront prises pour assurer leur sécurité». «L’auteur de tout nouvel acte susceptible de perturber la quiétude au sein du collège Calasanz en répondra devant la justice», a-t-elle menacé. Rien n’a cependant été annoncé à l’encontre du parent. Les cours ont repris le 21 mai courant.