L’année 2014 a été un nouveau cru faste pour la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), en dépit des nombreuses protestations des usagers sur sa qualité du service, notamment le scandale sur les facturations élevées d’eau du logiciel Singa, les actes de piratages perpétrés quotidiennement sur ses compteurs d’eau et d’électricité ou encore les impayés de l’Etat.
Réunis mardi en assemblée générale mixte, sous la présidence de Patrice Fonlladosa, les actionnaires de la SEEG ont largement approuvé les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2014. Selon le rapport des commissaires aux comptes, il ressort que la filiale du groupe français Veolia a réalisé en 2014 un bénéfice net de 6,2 milliards de francs. D’excellents résultats qui permettent d’affecter 7,6 milliards de francs au titre des bénéfices distribuables à l’ensemble des actionnaires.
Porté par une demande en eau et en électricité sans cesse croissante l’année dernière, le chiffre d’affaires de la SEEG a augmenté de 6,7%, passant de 182 milliards de francs en 2013 à 195 milliards de francs en 2014.