Porté aux commandes de la Ligue nationale de football (Linaf) il y a quelques semaines, Brice Mbika Ndjambou dresse un bilan à mi-parcours du championnat national de football.
Après la trêve de deux semaines, amorcée le 17 mai dernier, le président de la Ligue nationale de football (Linaf) a dressé un bilan d’étape du championnat national de football. Interviewé par le quotidien L’Union, Brice Mbika Ndjambou a abordé plusieurs sujets, allant du déroulement du championnat aux transferts des joueurs, en passant par la présence de joueurs expatriés.
Concernant le premier point, il s’est voulu confiant, assurant que «le championnat se déroule normalement jusque-là, même si nous accusons quatre matches de retard dû à la participation de CF Mounana en Coupe d’Afrique». Un retard qui devrait être comblé pendant la trêve, durant laquelle ont été programmées les rencontres dudit club. Evoquant la question des transferts des joueurs en pleine compétition, au lieu du mercato comme il est communément admis, Brice Mbika Ndjambou s’est voulu formel : «Qu’il s’agisse de joueurs étrangers ou en provenance de l’étranger, seule la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) est habilitée à délivrer le certificat de transfert (CIT)». Et le président de la Linaf d’ajouter : «Une fois que la fédération est en possession de ce document, elle saisit la Linaf pour autoriser le joueur à prendre part à n’importe quelle compétition domestique». Une allusion claire aux derniers transferts en date avec les retours d’Eric Mouloungui et Romaric Rogombé. «Au risque de me répéter, la Linaf ne délivre pas de CTI. Elle ne fait que recevoir l’autorisation de la Fégafoot qui traite d’égale à égale avec les fédérations des autres pays», a insisté Brice Mbika Ndjambou.
Au titre de la présence des joueurs expatriés dans notre championnat, il a simplement déclaré que le souhait de la Linaf est de voir «les joueurs gabonais qui évoluent au pays porter les couleurs nationales, comme ce fût le cas dans un passé récent». Toutefois, a-t-il poursuivi, «cela ne veut pas dire qu’ils ne doivent pas être soumis à la concurrence dans leurs équipes». Selon lui, «nous ne pouvons pas jouer sans joueurs étrangers», assurant par ailleurs que «pour le nombre de joueurs inscrits sur la feuille de match, nous veillons à ce que le quota soit respecté».