Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

L’UNOCA organise les 17 et 18 mai à Libreville une réunion de haut niveau sur les élections et la stabilité dans la sous-région
Publié le samedi 16 mai 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et chef du bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale


 Vos outils




LIBREVILLE – Le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) organise, samedi et dimanche à Libreville, une réunion de haut niveau sur les élections et la stabilité en Afrique centrale, indique un communiqué de l’UNOCA parvenu à l’AGP jeudi.

Cette réunion de haut niveau regroupera les Représentants et Envoyés spéciaux du Secrétaire général de l’ONU, les Directeurs régionaux et les Coordonnateurs résidents du Système des Nations Unies en Afrique centrale ainsi que ceux basés hors de cet espace géographique avec lesquels l’UNOCA travaille sur des thématiques transversales ou des dossiers communs, indique le communiqué de presse de l’UNOCA.

Sont également attendus à Libreville, la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et la Mission d’observation électorale des Nations Unies au Burundi (MENUB), le Bureau de l’ONU auprès de l’Union africaine (UNOAU), le Bureau de l’Envoyée spéciale pour le Sahel et celui en charge des Grands Lacs. Le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) basé à Lomé (Togo) a été également convié, tout comme les représentations régionales (Afrique centrale et de l’Ouest) de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), du Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et d’ONU Femmes. Le Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC), le Bureau pour l’Afrique centrale de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA) et l’Equipe d’appui inter pays pour l’Afrique centrale de l’OMS sont aussi attendus aux travaux de Libreville. Ainsi que les Coordonnateurs résidents du Système des Nations Unies en Angola, au Burundi, au Cameroun, au Congo, au Gabon, en Guinée équatoriale, à Sao Tome et Principe, au Rwanda et au Tchad, précise le communiqué.

Cette grand-messe du système des Nations Unies, se tient dans un contexte sous-régional marqué par une crise politique et un coup d’Etat manqué au Burundi et le forum pour la réconciliation en Centrafrique, après une meurtrière crise politico-militaire, sans précédent. En plus, de nombreux pays de l’Afrique centrale prévoient d’organiser des élections notamment présidentielles d’ici à trois ans.

L’objectif de cette rencontre de Libreville est « un état des lieux prospectif des questions liées à la paix et à la sécurité, avec un focus sur les processus électoraux, y compris leurs enjeux sur le plan socio-économique et politique », indique le communiqué, précisant que « les réflexions porteront, entre autres, sur les voies et moyens de renforcer davantage la coopération et la coordination des efforts dans la prévention des violences électorales et dans la gestion des tensions souvent observées durant cette période sensible. »

C’est d’ailleurs pour cette raison que l’UNOCA, en collaboration le Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC) et de la collaboration de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a organisé du 6 au 8 mai à Douala au Cameroun, un atelier sous-régional sur le rôle des médias dans la conduite et la promotion des processus électoraux pacifiques en Afrique centrale, à l’intention d’une trentaine de journalistes de neuf pays d’Afrique centrale : Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda et Tchad. Des journalistes qui ont mis sur pied en 2013 à Douala un « Forum sous-régional des médias pour la paix, la sécurité et les droits de l’Homme en Afrique centrale ». Lequel a adopté un code de bonne conduite en période électorale, qui devra servir de bréviaire du « journaliste de paix » dans la sous-région.

« Des élections cruciales se tiendront dans de nombreux pays de l’Afrique centrale dans les trois prochaines années, y compris dans les semaines et les mois à venir. Les médias ont une tâche fondamentale à accomplir durant ces rendez-vous politiques. Ils ont la responsabilité de contribuer au déroulement des scrutins transparents et de favoriser un environnement apaisé permettant non seulement de rassurer les investisseurs mais aussi de garantir la sécurité des populations. C’est pourquoi nous avons jugé fort utile d’organiser ce séminaire de sensibilisation et de renforcement des capacités des journalistes », expliquait M. Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, chef de l’UNOCA, dans un communiqué, pour justifier le bien-fondé de cette initiative.

Cette réunion de Libreville, prévue de longue date, tombe à pic eu égard à la situation de tensions suscité par les élections à venir, notamment au Burundi où de nombreux observateurs craignent le pire après le putsch manqué. « Dans ce contexte, la réunion des représentants onusiens en Afrique centrale permettra de faire le point sur les derniers développements politiques au Burundi et dans tous les autres pays de la sous-région », indique aussi le communiqué, non sans évoquer la détermination de l’UNOCA à continuer d’œuvrer pour la stabilité et le développement durable de l’Afrique centrale.

Pour l’UNOCA, la réunion de Libreville se situe donc dans le prolongement des actions de diplomatie préventive menées ces derniers mois par M. Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, pour sensibiliser les parties prenantes sur la nécessité de poser des actes allant dans le sens du respect des lois et de l’intérêt général. « Je reste très inquiet par ce qui se passe au Burundi. Je suis profondément peiné par les pertes en vies humaines et le sort des milliers de réfugiés occasionnés par la crise politique actuelle », souligne-t-il. « Ces souffrances infligées aux populations sont insoutenables. Après plusieurs années d’une guerre civile meurtrière qui a marqué leur histoire récente, elles ne méritent pas de vivre une telle conjoncture », précise M. Bathily. « L’Accord d’Arusha est un excellent instrument pour les dirigeants et le peuple burundais pour consolider la paix et ouvrir la voie à des élections inclusives, paisibles, libres et crédibles », conclut-il, souhaitant que « des dispositions urgentes soient prises pour éviter la poursuite des violences et l’aggravation des tensions ».

Cette réunion est la troisième rencontre organisée par l’UNOCA sur des questions relevant de son mandat, après celles tenues du 10 au 11 octobre 2011 et du 10 au 12 octobre 2012 dans la capitale gabonaise où elle a son siège depuis sa création en 2011.

LPM



Articles associés

Nouvelles du Gabon
L’UNOCA organise une rencontre sur les élections et la stabilité dans la sous-région
 
Gabon Review
En prévision des présidentielles dans la sous-région : L’Unoca organise une réunion de haut niveau
 

 Commentaires