LIBREVILLE – Le commandant en chef des Forces de police nationale, le général Jean Clotaire Thierry Oyé Nzué a annoncé vendredi à Libreville, la mise à disposition d’un numéro vert au bénéfice des populations et des caméras embarquées dans les véhicules de police, pour dénoncer et confondre les policiers qui se rendront coupables d’actes de corruption.
"Le constat est connu. Les policiers ne renvoient pas toujours une bonne image par leur accoutrement négligeable, entretenu par leur état d’ivresse sur la voie publique, en plein service où dans les bars vêtus de leurs uniformes", a déclaré le général Jean Clotaire Thierry Oyé Nzué, avant d’annoncer la mise en place d’un numéro vert à l’effet de dénoncer les policiers susceptibles de se rendre coupables de corruption.
Pour le Commandant en chef des Forces de police nationale, trop de policiers se rendent coupables d’attitudes et comportements déviants, ternissant ainsi l’image de toute la police.
Désormais, l’obligation est faite aux policiers en service sur la voie publique de porter un numéro de poitrine, que l’on soit en treillis ou en chemisette, a t-il souligné, faisant écho à une exigence du président de la République lors d’une tournée des casernes. Deux cameras embarquées à bord des véhicules de l’inspections générale des Forces de police nationale sillonneront les artères de la ville afin de confondre les policiers véreux.
Le général Jean Clotaire Thierry Oyé Nzué, a au cours de la cérémonie de rassemblement générale au camp Michel Bigoundou (FOPI) décliné sa vision de commandement, laquelle vision repose sur cinq piliers : le travail, la disponibilité, le don de soi, l’humilité et la loyauté.
Au cours de son allocution, le premier responsable de la police nationale gabonaise a souligné que les différentes rencontres qu’il entend perpétuer visent dans un premier temps, à communiquer et vulgariser l’action de son administration, dans le but de briser les barrières et les incompréhensions entre les différentes entités des Forces de police nationale.
Dans un second temps, il s’agira de maintenir un contact étroit et permanent entre les différentes entités, tout en mettant un accent sur le rappel des fondamentaux et les exigences qu’imposent le métier de policier.