La contrefaçon et le piratage sont les causes d’un manque à gagner de plus de 550 milliards de dollars dans le monde. La généralisation de ce fléau coûte cher à l’industrie informatique, notamment aux entreprises et aux clients de ce secteur d’activité. Pour tenter de protéger les produits et les marques, aider les entreprises, les clients et les gouvernements à lutter contre la persistance du phénomène, Hewlett Packard (HP), s’engage à « combattre » et accompagner les Etats dans ce sens.
Gaboneco (Ge) : La contrefaçon, était au cœur d’une récente conférence internationale, avec de nombreux invités venus d’Afrique. Quel tableau dressez-vous de ce fléau dans le monde et particulièrement en Afrique ?
Daniele Mason (DM) : Que ce soit en Afrique ou partout dans le monde, la contrefaçon est illégale, et doit donc être combattue. Elle nuit aux économies régulières, aux clients, ainsi qu’à la durée de vie des machines. HP tient donc à protéger les citoyens aux quatre coins du monde, mais aussi ses clients et sa marque, de ce fléau.
Ge : Alors HP s’engage à protéger ses clients et sa marque contre la contrefaçon, comment compte-t-elle s’y prendre, quelle stratégie mettra-t-elle en place ?
DM : Sensibilisation et répression, voici les deux axes majeurs de la stratégie de HP dans la lutte contre la contrefaçon. HP sensibilise massivement sur les dangers de la contrefaçon, sur la santé et la sécurité de ceux qui l’utilisent, ou encore sur les revenus fiscaux et les emplois des pays. Mais si cela n’est pas suffisant, nous avons notre propre réseau d’enquêteurs, nos visites surprise aux distributeurs, nos visites de vérification chez les clients, qui peuvent d’ailleurs être à l’origine de ces demandes. Par ailleurs, les services douaniers font aussi leur travail. Et nous n’avons aucune pitié pour les fraudeurs.
Ge : En plus de l’impératif de protéger vos clients et votre marque, vous voulez également « soutenir les autorités locales » dans la lutte contre le fléau. Comment pourrait se matérialiser ce soutien ?
DM : Le soutien aux autorités locales passe justement par la sensibilisation, et par des partenariats qui nous permettent de lutter contre la contrefaçon en bonne intelligence.
Ge : Au niveau des Etats, sans l’apport de HP, qu’est-ce qui peut être fait pour lutter efficacement contre la contrefaçon ?
DM : Au niveau des Etats, les lois anti-contrefaçon sont foison. Mais la transparence et la sécurité sont deux conditions sine qua non pour l’application de ces règles.
Ge : Peut-on espérer d’ici les dix prochaines années, des appareils HP non contrefaits ?
DM : Il est toujours permis de rêver. Surtout lorsque de grands efforts sont faits dans ce sens.
