Selon le Fonds monétaire international, la croissance économique devrait se situer à 2,2 % en 2015, contre 4,6 % l'année dernière, dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), en raison de la chute des cours du pétrole et de la baisse des investissements publics.
Si elle n'a eu que des effets à la marge l'an dernier, la chute des cours du pétrole devrait peser cette année sur l'activité économique de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), selon le Fonds monétaire internationale (FMI) dont une mission d'évaluation des institutions communautaires vient de séjourner dans la région.
En conséquence, le taux de croissance pourrait dévisser jusqu'à 2,2 %, après les 4,6 % enregistrés en 2014, tandis que l'inflation régionale se maintiendrait en dessous de 3 %. Des chiffres bien plus alarmants que ceux annoncés en mars derniers par la Banque centrale des États d'Afrique centrale, qui mise sur une croissance de 4,2 % cette année dans la zone Cemac.
Selon le FMI, cette baisse de l'activité est imputable à la décrue de la production pétrolière et des investissements publics. Cela a amené certains des États (Tchad, Gabon) à réviser leurs budgets. "D'autres Etats pourraient suivre au courant de l'année", estime Mario de Zamaroczy, le chef de la mission sans donner plus de précision.... suite de l'article sur Jeune Afrique