e Sommet du Comité des 10 de l' Union africaine (UA) s'est achevé lundi soir dans la ville de Livingstone dans le sud de la Zambie, sur une réaffirmation de la position commune de l'Afrique réclamant qu'un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) soit réservé à ce continent, a rapporté lundi un communiqué.
Le sommet d'une journée s'est achevé sur une déclaration indiquant que les demandes de réformes de l'ONU de l'Afrique étaient une entreprise viable nécessitant des efforts et soutiens concertés pour devenir une réalité, selon ce communiqué publié par le ministre zambien des Affaires étrangères, Harry Kalaba.
Le comité des dix a depuis convenu d'élaborer des stratégies pour étendre et renforcer la position commune de l'Afrique, telle que définie dans le consensus d'Ezulwini, et convenu également de mobiliser le soutien des autres États membres pour créer une dynamique afin de réformer le système de l'ONU.
Le consensus d'Ezulwini souligne la volonté de l'Afrique d'être pleinement représentée dans tous les organes de prise de décision de l'ONU, et en particulier au sein du Conseil de sécurité, ajoute ce communiqué.
Ce sommet, organisé autour du thème "La stratégie de Livingstone pour accélérer les réformes de l'ONU" accueillait également le président de Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, et le président namibien, Hage Geingob.
L'exigence de réformes de l'ONU et de siège permanent africain au Conseil de sécurité est née il y a dix ans à Ezulwini au Swaziland, au cours d'une réunion qui a chargé dix pays, nommément l'Algérie, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Kenya, la Libye, la Namibie, le Sénégal, la Sierra Leone et la Zambie.
La conclusion de cette rencontre doit être présentée au prochain sommet ordinaire de l'UA prévu le mois prochain en Afrique du Sud, et les décisions du Sommet de l'UA seront ensuite soumises à la 17ème Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain.