Le Gabon a célébré le 7 mai dernier, la première journée de la loi américaine sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (AGOA). Objectif : sensibiliser les opérateurs économiques sur les opportunités d’affaires avec les Etats-Unis.
« Notre pays bénéficie de ce programme depuis son lancement en 2000. Toutefois, nous devons reconnaitre que nous n’avons pas encore pleinement tiré profit de ce partenariat », a regretté le ministre gabonais du commerce Gabriel Tchango, invitant les opérateurs économiques à saisir l’aubaine, en vue de développer les échanges commerciaux avec les Etats-Unis, dans le cadre de l’AGOA. Il a rappelé que cette loi américaine autorise l’exportation de plus de 6400 produits aux USA sans droits de douane.
Elle (AGOA) vise entre autres, à promouvoir le commerce et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne en accordant aux pays admis, un accès préférentiel au matché américain, encourager le développement et la diversification économique dans le continent et à supprimer les contingentements au textile et aux vêtements en provenance des pays d’Afrique.
L’organisation de cette première édition de la journée de l’AGOA a permis aux responsables du ministère du commerce d’inviter les artisans, les agriculteurs et autres hommes d’affaires à se mobiliser dans le cadre de la tenue de la 14e édition du forum international de l’AGOA, que le Gabon accueille du 24 au 27 août 2015.
« J’ai été vraiment impressionnée par la diversité et la qualité des produits et combien d’entre eux sont nettement prêts à l’exportation tels que les créations de tissu de Fabienne Greco, les chocolats exquis préparés par Julie Nyanggui et les magnifiques bijoux réalisés par Pascale Ayitébé(…). Vous avez la flamme et la volonté de promouvoir de nouvelles entreprises et à aider le Gabon à diversifier son économie », a dit pour sa part Cynthia Akuetteh Remarques, ambassadeur des Etats-Unis au Gabon.
Les investissements liés à l’AGOA ont engendré la création de plus de 300 000 emplois dans les pays africains depuis 2001, rappelle-t-on.
