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Ali Bongo Ondimba ouvre le 3ème congrès des juridictions constitutionnelles africaines
Publié le samedi 9 mai 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba ouvre le 3ème congrès des juridictions constitutionnelles africaines


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LIBREVILLE -- Le 3ème congrès de la conférence des juridictions constitutionnelles africaines s’est ouvert vendredi à Libreville, en présence du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba sous le thème : « Cour constitutionnelle et fonction de régulation.

Au cours de ces travaux, les juges constitutionnels africains doivent réfléchir sur leur rôle en matière de régulation des actes des pouvoirs publics.

Intervenant à l’ouverture de ces assises, le président, Ali Bongo Ondimba, a souligné l’importance des juridictions constitutionnelles dans le processus d’édification de l’Etat de droit en Afrique.

‘’ (…) Il y a une vingtaine d’années seulement, les juridictions constitutionnelles africaines ont incontestablement ajouté une pierre de belle facture à l’édifice de l’Etat de droit dans nos différents pays’’, a déclaré, Ali Bongo Ondimba, évoquant le projet ayant conduit à la création d’un espace africain de justice constitutionnelle.

Selon lui, tout est parti d’un sommet de l’Union africaine (UA), tenu en 2010 à Kampala en Ouganda.

‘’La tenue de ce 3ème congrès est la preuve de la concrétisation de cette belle idée que nous devons tous ensemble continuer à soutenir et encourager afin de la pérenniser »’’, a souligné le chef de l’Etat gabonais, avant de relever le rôle des juridictions constitutionnelles dans la consolidation de la démocratie.

« Le rôle des juridictions constitutionnelles est plus qu’essentiel car, par leurs décisions, ces cours contribuent à la garantie et à la consolidation des principes démocratiques, au respect des libertés fondamentales et à la sincérité des processus électoraux’’, a ajouté le numéro un gabonais, citant en exemple le rôle de la Cour constitutionnelle gabonaise.

« Elle est comme un lieu de médiation et d’apaisement des tensions politiques, notre corps de garde moderne dans lequel tous ont accès dès lors que le citoyen gabonais peu saisir directement son juge constitutionnel (…) », a-t-il vanté, mentionnant que ce rôle s’est parfaitement illustré lors de la période de transition que le Gabon a traversée en 2009.

Le président de la Cour constitutionnelle du Gabon, Marie-Madeleine Mborantsuo, a, pour sa part, souligné les compétences dévolues aux juridictions constitutionnelles africaines.

« A l’examen de nos constitutions, il apparaît clairement une tendance à l’extension des compétences dévolues à nos cours et conseils constitutionnelles africaines (…). Les fonctions constitutionnelles certes, mais également consultatives, administratives et voir arbitrales ont été dévolues à la plupart des juridictions constitutionnelles de l’espace Africains », a-t-elle relevé.

« Les cours constitutionnelles deviennent ainsi des organes régulateurs d’un fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. Et quant le terme de régulation n’apparait pas clairement dans les textes constitutifs, il est largement sous-entendu (...) C’est bien de ce rôle que les cours sont appelées à jouer au cœur des institutions de nos Etats », a ajouté Mme Mborantsuo.


GM/SN/AK

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