Les travaux de l’atelier national sur la protection de l’enfant en ligne ont débuté mercredi dans la capitale gabonaise, a-t-on constaté sur place.
Organisé par le ministère gabonais de l’économie numérique et l’union internationale des télécommunications (UIT), cet atelier qui réuni les distributeurs de la connexion internet, les ONGS, la société civile, les parents, les éducateurs et autres personnalités publiques, a pour objectifs principaux d’identifier les risques et les vulnérabilités auxquels est exposé l’enfant gabonais dans le cyberespace, de sensibiliser toutes les parties prenantes, développer des instruments et outils pratiques de réduction notable du risqué pour l’enfant et partager les connaissances et le savoir-faire en la matière.
Selon Liliane Massala, secrétaire générale du ministère de l’économie numérique, « Notre pays se doit d’accorder une grande attention à la question de la maîtrise des nouvelles technologies et de leur utilisation à bon escient au service de ses objectifs de développement durable ».Emanuel Kamdem, représentant de l’union internationale des télécommunications a déclaré qu’un enfant sur 5 succombe à un prédateur sur internet. D’où la nécessité selon lui de s’attaquer véritablement à la lutte contre la cybercriminalité.
Il est plus que nécessaire pour le Gabon de se dote d’un cadre stratégique national et un plan d’actions nationales de la protection de l’enfant en ligne à l’orée 2018, en attaquant le mal par la racine.