Organisé du 28 au 30 avril dernier à Libreville, le séminaire de validation des contenus pédagogiques de l’école des mines de Moanda s’est achevé par un amendement des contenus. Les programmes ainsi proposés serviront à la formation des ingénieurs de spécialité et techniciens dans les domaines de la prospection minière, l’extraction des minerais et la métallurgie, dans les branches de le pyrométallurgie et de l’hydrométallurgie. A ces domaines s’ajouteront des matières soigneusement identifiées, conformément aux attentes et besoins des industriels, également présents à cet atelier. Ainsi, la direction de cette grande école travaillera-t-elle en étroite collaboration avec la Compagnie des mines de l’Ogooué (Comilog), mais aussi les autres industriels impliqués directement et financièrement dans son fonctionnement. Pour le secrétaire général du ministère des Mines, il s’agit d’impliquer les entreprises «en privilégiant leur prise en charge dans le cadre des partenariats public-privé (PPP)».
Encore en construction, l’école des mines se déploiera sur une superficie de 40 ha comprenant bâtiments administratifs et d’enseignement, entres autres, avec un campus équipé d’infrastructures informatiques à très haut débit qui, permettront la tenue de cours à distance.
Projet d’un peu plus de 12 milliards de francs, l’école des mines et de la métallurgie de Moanda est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat et la Comilog. D’autres partenaires, qui trouveraient un intérêt à cette initiative, peuvent cependant s’y associer. Pour rappel, les étudiants de cette structure bénéficieront de formations opérationnelles, susceptibles de mettre en applications leurs connaissances. Ils seront encadrés par des professionnels lors de réalisations de cas pratiques et stages. L’école des mines et de la métallurgie de Moanda doit ouvrir ses portes en 2016.