Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Charge contre la foule le 1er mai dernier : L’opposition exige une enquête
Publié le mardi 5 mai 2015   |  Gabon Review




 Vos outils




Au regard des dégâts corporels causés pa l’assaut des forces de l’ordre contre les populations durant les obsèques d’André Mba Obame, le Front de l’opposition pour l’alternance demande que la lumière soit faite sur la nature des armes utilisées.

Alors que rien ne justifiait véritablement l’usage de la violence de la part des agents des forces de l’ordre contre des sympathisants non armés, le 1er mai dernier à l’aéroport international Léon-Mba de Libreville, de nouvelles interrogations sont survenues quelques heures seulement après l’assaut. Des interrogations suscitées par les images diffusées par les médias et réseaux sociaux, qui montrent des cas de blessure pour le moins curieux voire inquiétants, à l’instar de la jambe gravement atteinte d’une dame ou des fortes brûlures au bras d’un jeune homme. Si d’aucuns soutiennent que les forces de l’ordre n’ont fait usage que des seules bombes lacrymogènes, la vision d’horreur livrée par certains cas rend peu viable cette assertion. Pour le Front de l’opposition pour l’alternance, toute la lumière doit être faite sur cette affaire.

En effet, dans un communiqué de presse, la plateforme politique dont la plupart des responsables était à l’aéroport en vue de conduire la dépouille d’André Mba Obame au Woleu-Ntem, estime que l’«impressionnant dispositif de sécurité» commis par le gouvernement le 1er mai dernier, était sans commune mesure avec celui déployé le 28 avril dernier, à l’arrivée du corps en provenance du Cameroun. Or, les mêmes populations qui, pendant trois jours, ont veillé sans violence sur le corps de leur leader, ne nécessitaient pas une telle présence d’agents et un tel déploiement d’armes. Des armes dont ils ont fait usage «contre toute attente», et dont la nature reste à définir. A cet effet, «pour édifier sa religion sur l’étendue des préjudices signalés, le Front, qui s’est entouré de deux médecins, a procédé à des vérifications d’usage auprès de certains établissements hospitaliers de la ville de Libreville». D’après la plateforme politique, «la gravité des blessures causées aux personnes, dont certaines sont menacées d’incapacité permanente», laisse penser qu’il ne s’agissait pas uniquement de bombes lacrymogènes. Aussi, s’il s’est montré préoccupé par «les violences de masse visiblement planifiées par le pouvoir contre le peuple», le Front de l’opposition pour l’alternance «exige dans l’urgence, qu’une enquête indépendante soit ouverte sans délai, à l’effet d’identifier la nature des produits aux conséquences particulièrement handicapantes, utilisée contre les populations par les forces de sécurité». L’on s’attend donc à voir les responsables de cette violence non justifiée identifiés dans les heures ou jours qui viennent. C’est du moins l’espoir des victimes et de leurs familles respectives.

 Commentaires