LIBREVILLE (AGP) -- Le Premier ministre gabonais, le Professeur Daniel Ona Ondo, doit répondre ce mardi à une interpellation de l’Assemblée nationale, qui sera axée sur des questions d’actualité, apprend-t-on de source proche de la direction de la communication de cette institution.
Lors de cette interpellation, les députés attendent du Premier ministre d’être édifiés, entre autres, sur les négociations menées ces deniers temps entre le gouvernement et les partenaires sociaux, et notamment au lendemain de la rencontre tripartite d’Agondjé entre des représentants de l’Exécutif, du patronat et des syndicats, en vue de la mise en place d’un nouveau système de rémunération. Un aperçu sur les conclusions des échanges engagés devrait être décliné.
Sans doute, le chef du gouvernement gabonais devrait être également amené à apporter un éclairage sur l’agitation observée, il y a peu, sur le front social, non sans conséquences sur le fonctionnement de nombre d’entités d’administrations publiques.
La situation de l’économie gabonaise, marquée notamment par les effets de la chute du baril du pétrole sur le marché international, ne devrait pas être en reste, au regard des répercussions sur le reste des secteurs économiques : les BTP, l’activité pétrolière, etc.
Il est aussi probable que le retard constaté dans le démarrage des activités au niveau de la zone économique de Nkok et du projet de l’île Mandji puisse figurer au nombre des préoccupations des députés, vu l’impact non négligeable de ces initiatives dans la résorption du chômage.
De même, il n’est pas exclu que le Premier ministre Daniel Ona Ondo, lors de cette interpellation, soit amené à apporter des explications sur la dissolution du Fonds d’entretien routier (FER) et son intégration au sein de l’Agence des grands travaux.
Dans la foulée, le ministre du Budget et des Comptes publics, Christian Magnagna, devrait être invité à donner des explications sur l’appel à manifestation de candidature lancé pour le poste de directeur central des affaires financières, précise-t-on.
Cette interpellation du Premier ministre s’inscrit dans le cadre du contrôle normal de l’action gouvernementale, prévu dans l’article 64 de la constitution, lequel article dispose notamment que « (…) les questions d’actualité peuvent faire l’objet d’interpellation du gouvernement, même pendant les sessions extraordinaires du parlement. L’exécutif est tenu de fournir au parlement tous les éléments d’informations qui lui sont demandés sur sa gestion et ses activités ».