L’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) a renforcé son programme de surveillance aérienne grâce au Programme d’Appui à la Gouvernance Sectorielle (PAGOS) qui voit depuis son lancement, la participation de l’Union Européenne (UE). Cette surveillance vise à mieux voir toutes les activités qui se développent autour des parcs afin de réduire au maximum les actions illégales d’exploitation de la faune et la flore.
Démarrée depuis le mois d’avril dernier, la surveillance aérienne des parcs nationaux devrait prendre fin à la fin du mois en cours. Instaurée depuis 2012, cette opération fait face à une certaine inconstance liée au financement. Mais avec l’apport de l’UE, elle a pu reprendre. Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, « Elle permet de protéger les parcs nationaux du braconnage, et surtout de mieux connaître les populations animales présentes au sein des aires protégées. Pour mener à bien cette surveillance, l’ANPN dispose de neuf (9) avions dont sept (7) ULM (Ultralégers motorisés) qui permettent la surveillance côtière et des zones de savanes et deux (2) avions bimoteurs plus puissants qui permettent le transport des passagers et la surveillance en haute-mer ».
L’ANPN qui disposera dans un avenir proche de ses hangars et de ses lieux de stockage de ses moyens techniques, travaille en étroite collaboration avec l’armée de l’air et la Garde Républicaine. Et elle a procédé au recrutement de deux pilotes formateurs qui ont été engagés sur les fonds du PAGOS. Par ailleurs, « la Marine Nationale a mis à disposition sept (7) pilotes, actuellement en formation pour piloter les ULM et deux (2) mécaniciens formés à les réparer ». Le programme de surveillance aérienne est fondamental pour la protection de l’intégrité écologique. Lutter contre le braconnage, la pêche illégale, l’étude approfondie des populations et espèces protégées, ainsi que la surveillance des grandes étendues inaccessibles à pied sont aussi les raisons d’être de cette opération aérienne.