Le Service Médical International de Tunisie (SMEDI), promoteur du Centre de dialyse de Libreville (CDL) a organisé jeudi 30 avril la 2e édition de la journée nationale du rein à Libreville sous le thème « REIN et VIH ».
C’est en présence du ministre délégué de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, Marie Françoise Dikoumba et du directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) Michel Mboussou, entre autres, que la société tunisienne SMEDI qui propose des services médicaux à l’international a organisé la 2e édition de la journée nationale du rein à Libreville sous le thème « Rein et VIH au Méridien Ré Ndama.
Les travaux de la 2e journée du rein de Libreville se sont portés sur des thématiques comme les manifestations rénales liées à l’infection au VIH, l’insuffisance rénale et les complications liées aux antirétroviraux , la néphropathie diabétique, la prévention de l’IRC et l’abord vasculaire en hémodialyse présentés par des médecins spécialistes.
Selon le Dr Touly, de nombreuses études ont montré que 15 à 30% des malades du VIH ont des complications rénales à cause des effets du virus, des différentes infections ou des différents traitements administrés au malade. Les facteurs de risque sont l’âge, la charge virale élevée, le diabète et la tension artérielle à l’origine des maladies rénales chroniques.
Pour éviter toute atteinte rénale il faut de manière générale manger moins salé, boire beaucoup d’eau, diminuer les apports protidiques. Pour une personne déjà atteinte il faut juste penser à adapter les doses de médicaments qu’on lui donne, éviter des médicaments néphrotoxiques, vacciner le patient contre l’hépatite B.
Pour sa part le Dr Odounda a d’entrée précisé que les médicaments antirétroviraux sont très toxiques de manière générale.
Le rein, riche en vaisseaux sanguin est une cible pour la toxicité des médicaments antirétroviraux.
Si pour l’ensemble des exposants le Gabon est désormais très avancé dans la médecine liant le VIH à l’insuffisance rénale, il existe plusieurs problèmes pour l’insuffisant rénal au stade de dialyse.
Invité de la 2e journée du rein de Libreville, Jean de Dieu Ndong Ovono, patient insuffisant rénal s’est exprimé pour dénoncer les prix élevés des médicaments qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses avant de décrier le manque de certains médicaments indispensables pour la poursuite des traitements dans les différentes pharmacies partenaires de la CNAMGS.
Profitant de la tribune qui lui a été offerte il a demandé aux malades de l’insuffisance rénale simple ou accompagnée du VIH de se rapprocher des structures spécialisées comme le SMEDI ou Le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, d’éviter l’automédication et la prise de préparations proposées par des tradipraticiens qui peuvent en réalité nuire gravement à leur santé.