A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé les gouvernements et les sociétés à défendre les principes du libre-échange de l'information et des idées et protéger les droits individuels fondamentaux des journalistes.
Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, à l'initiative de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette Journée vise à célébrer chaque année les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse à travers le monde, défendre l'indépendance des médias et rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l'exercice de leur profession.
Dans un message rendu public à cette occasion, M. Ban a salué la mémoire des journalistes ayant perdu la vie dans l'exercice de leur fonction et a appelé à redoubler d'efforts pour faire respecter le droit fondamental de la personne humaine à la liberté d'expression et la liberté de la presse
« Sur toute la surface du globe, les journalistes sont attaqués tous les jours en tentant de faire leur travail. Durant la seule année passée, 61 journalistes ont été tués. Bien d'autres encore dépérissent en prison sans mise en accusation ni la moindre perspective d'une procédure régulière, victimes de gouvernements ou d'autres qui interdisent la libre enquête et utilisent le pouvoir de l'État pour intimider la presse », a-t-il dit.
Le Secrétaire général a insisté sur l'importance d'une presse libre et pluraliste dans un monde numérique en mutation rapide et constante.
« La technologie numérique a été exploitée pour répandre des discours de haine ou inciter à la violence, mais c'est aussi une force au service du bien, qui rassemble les gens dans une conversation mondiale sur les moyens de bâtir un monde meilleur », a déclaré M. Ban, tout en regrettant que les journalistes et les blogueurs utilisant la technologie numérique risquent souvent des mesures de rétorsion et des atteintes à leur liberté d'informer.
Le Secrétaire général a par ailleurs insisté sur la nécessité d'une meilleure représentation des femmes dans les médias afin notamment de garantir la qualité du journalisme.... suite de l'article sur Autre presse