Le Premier ministre est récemment entré en possession du projet validé de la nouvelle législation du travail en République gabonaise, élaboré en commission tripartite.
La mouture définitive du futur code du travail en attente de validation vient d’être transmise au gouvernement. Pour cette fin d’étape qui intervient quatre ans après la dernière révision partielle de cet instrument, 407 articles contre seulement 380 dans l’ancien code ont été passés au peigne fin. Il s’agissait de corriger les incohérences et manquements du texte, enrichi de 27 nouveaux articles allant de la dénonciation du harcèlement en milieu professionnel au contrat d’apprentissage en passant par la protection des salariés porteurs de VIH-sida.
«L’ancien code, devenu, au fil des années, caduc ne répondait plus à la donne actuelle. Il fallait (…) améliorer le cadre juridique et institutionnel par une profonde révision de l’existant», a reconnu le ministre du Travail, Simon Ntoutoume Emane.
L’actualisation de ce texte devenue une revendication récurrente des partenaires sociaux, a été conduite en partie par le Bureau international du travail (BIT). Elle a nécessité neuf mois de travail en commission. Pour le gouvernement, ce nouveau texte contribuera à booster l’économie nationale et stimuler l’employabilité des jeunes dans un environnement en perpétuelle évolution.
«Le code du travail étant une loi qui régule les relations entre les employeurs et les travailleurs dans une relation de travail, son exécution ne saurait méconnaître l’environnement politique, économique, social, culturel et même régional et international», a assuré Simon Ntoutoume Emane.