Les textes organiques de l’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique centrale (Assa-AC) sont examinés à Libreville par le conseil de direction de ladite institution, en prélude à la réunion du comité des ministres des Transports prévue le 30 avril.
A l’initiative du conseil de direction, l’examen des propositions des textes organiques de l’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique Centrale (Assa-AC) a lieu à Libreville du 27 au 29 avril courant. Une réunion d’experts avec en ligne de mire l’opérationnalisation de textes qui seront soumis à la réunion du comité des ministres des Transports de la Communauté économiques et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), prévue le 30 avril courant. «La réunion d’experts va permettre aux experts d’analyser les projets organiques de l’Agence de l’ASSA-AC, afin de les soumettre à la réunion des ministres pour permettre son fonctionnement de manière efficiente», a expliqué un conseiller du ministre des Transports.
Citant l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) Laurent Abessolo Mve a déploré que la moyenne mondiale du taux de non-conformité aux normes et pratiques recommandées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) soit de 39%, tandis que pour les pays d’Afrique membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), elle est de 63% et de 82% pour les pays de la Cemac. Ce conclave fait également suite à l’inscription en 2008 de plusieurs pays dont le Gabon sur liste noire, après un audit de l’OACI, quil avait constaté une très forte augmentation du taux de non-conformité de l’aviation civile gabonaise en 2007.
Equivalent de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), l’ASSA-AC vise, selon son directeur général, à contribuer au renforcement des capacités des agences nationales de l’aviation civile, en vue d’améliorer la sécurité aérienne dans la sous-région. «Une mission qui permettra de vérifier tout le fonctionnement des normes dans le système aérien et de faire des recommandations pertinentes aux Etats membres de la Cemac, afin de corriger les écarts de normes au niveau international», a indiqué Paul Alain Mendouga.