D’un montant de 112 milliards de francs financés en partie par la Banque africaine de développement avec une contribution du gouvernement à hauteur de 28% soit 30 milliards de francs CFA, le Programme intégré d’alimentation en eau potable et d’assainissement (Piaepal) sera bientôt mis en œuvre à Libreville.
L’accès à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement adéquats fait partie des axes stratégiques majeurs identifiés pour la réduction de la pauvreté. En peaufinant le projet d’aménagement d’infrastructures d’assainissement, la Banque africaine de développement (Bad) s’engage au côté du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des Librevillois. D’un montant de 112 milliards de francs, financé en partie par la Banque africaine de développement avec une contribution du gouvernement à hauteur de 28% soit 30 milliards de francs, le Programme intégré d’alimentation en eau potable et d’assainissement sera bientôt mis en œuvre.
Devant participer à l’amélioration du cadre de vie des populations de la capitale à travers la réduction significative des fréquences d’inondation et de la prévalence des maladies hydriques (paludisme, choléra, diarrhées diverses, chikungunya), le Piaepal est axé sur deux composantes (eaux pluviales et eaux usées). Il concerne la construction, sur sept cours d’eau, de canaux d’un total de 8,27 kilomètres, la construction d’ouvrages de transition au niveau des points de confluence des cours d’eau, la restructuration de près de neuf ponts routiers et d’autres ouvrages de franchissement de moindre gabarit, mais aussi l’aménagement de quatre zones inondables de superficie variant de 3 à 28 ha.
Le Piaepal prévoit également des travaux d’accompagnement visant à protéger les canaux contre les dépôts et le déversement des déchets solides et à améliorer les conditions de vie des populations par le biais des aménagements paysagers au niveau des sites, la mise en place de réceptacles et la construction des plates-formes d’activités et d’aire de stationnement.