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Réunion du groupe consultatif africain

Publié le mardi 28 avril 2015 | Infos Gabon

© aLibreville.com par Atapointe
Cérémonie d’ouverture de la Conférence « Afrique Rising. » au Mozambique
Jeudi 29 mai 2014. Maputo. La Directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde a présidé la cérémonie d’ouverture de la Conférence Africa Rising organisée au Centre de Conférence Chissano au Mozambique.

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Libreville – Armando Manuel, le président du groupe des gouverneurs africains, et Christine Lagarde, la Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), ont déclaré récemment à l’issue de la réunion du groupe consultatif africain qu’ils ont co-présidé, que leurs échanges ont été très productifs sur les perspectives à court et moyen termes de l’Afrique.

« L’activité devrait progresser à taux annuel d’un peu plus de 4% en 2015, tandis que l’inflation restera modéré », ont-t-ils prévu.

Les deux personnalités ont ajouté que « l’abandon de la politique monétaire non conventionnelle et son impact éventuel sur les coûts d’emprunt constitueraient l’un des principaux risques baissiers pesant sur les perspectives. À cet égard, ces pays africains devraient continuer de chercher à préserver leur stabilité macroéconomique et à accroitre leur résilience ».

Il sera ainsi essentiel pour certains pays de trouver un Juste équilibre entre le renforcement des positions des réserves, l’augmentation des investissements privé et public, et le maintien d’un niveau approprié des dépenses sociales. Pour d’autres pays, il sera aussi important de renforcer la position budgétaire et de limiter l’accumulation de la dette, ont-t-ils ajouté.

Dans sa déclaration, M. Armando Manuel a remercié le FMI et la communauté internationale pour le soutien dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Il a ensuite relevé que l’Afrique souffre à court terme du repli des prix des produits de base et reste vulnérable à une poursuite du ralentissement dans les pays émergents comme la Chine. Les pays africains exportateurs de pétrole conviennent d’un ajustement budgétaire, affirme-t-il, tandis que les pays importateurs envisageraient de réduire les couteuses subventions énergétiques et constituer une marge budgétaire pour le développement.

Selon M. Manuel, les pays africains souhaitent que le FMI les assiste dans le contexte de difficulté de l’accès au financement du fait du retrait de la politique monétaire non conventionnelle aux Etats-Unis.

Il a ainsi conclu que les gouvernements africains devraient maintenir leur stabilité macroéconomique, renforcer les institutions et le climat des affaires, corriger les graves déficits d’infrastructures, élargir l’accès aux services financiers dans leurs pays, et veiller à ce que la croissance soit généralisée et inclusive.

Pour sa part, Christine Lagarde a rassuré sur ce que « le FMI restera très proche de ces pays membres africains, en les accompagnant au moyen d’une aide financière et des conseils techniques selon leurs besoins ».

A rappeler que le groupe consultatif africain rassemble les gouverneurs du FMI pour 15 pays africains. Il a été créé en 2007 pour renforcer le dialogue entre le groupe des gouverneurs africains et le FMI. Le groupe consultatif africain se réunit lors des réunions de printemps, alors que la direction du FMI rencontre tous les membres du groupe des gouverneurs lors des assemblées annuelles.

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