L’opération d’enrôlement des gabonais économiquement faibles s’achève dans quelques jours. Les populations semblent avoir répondu massivement pour se faire enregistrer sur les listes de la CNAMGS, la caisse nationale d’assurance maladie et des garanties sociales. Malgré quelques lourdeurs observées, l’opération semble être un succès.
Lancé en janvier dernier, l’enrôlement des gabonais économiquement faibles s’achève cette fin du mois d’avril. Durant plusieurs semaines les agents de la caisse nationale d’assurance maladie et des garanties sociales ont reçu les différentes personnes se considérant comme vivant dans des conditions précaires. Selon les techniciens, l’opération s’est bien déroulée. Les populations étaient présentent tous les jours, soucieuses des conditions misérables dans lesquelles elles se trouvent.
La lenteur du service a quelque peu crée des bouderies. Certains arrivaient au lieu d’enrôlement à 5h du matin mais on leur disait que les listes étaient déjà closes et il fallait revenir le lendemain. Une fois enregistré sur la liste des personnes à recevoir, l’attente pouvait durer toute la journée ou parfois « on nous demandait de repasser le lendemain » nous a confié une dame venue se faire enrôler.
Pour éviter toute tentative de fraude, une enquête de moralité permet de vérifier si les personnes enrôlées sont réellement dans un environnement misérable. Des équipes iront rencontrer ces populations à leur domicile et confirmeront ou désavoueront leurs conditions sociales. Ce n’est qu’à la fin de ce processus que les allocations pourront être perçues.
Après la fin de l’opération, les enrôlements se poursuivront normalement comme avant, dans les succursales habituelles de la CNAMGS.