Les filles d’Annie Léa Meye, militante de l’Union Nationale (UN, opposition) interpelée le 18 avril dernier dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de l’ambassade du Bénin au Gabon exigent la libération de leur mère. « Nous savons que la véritable raison de son arrestation est sa capacité de mobilisation. Le pouvoir veut l’empêcher de mobiliser les Gabonais pour les obsèques de Mba Obame. Or, les Gabonais n’attendent pas forcément ma mère pour se mobiliser afin de rendre hommage à Mba Obame. Cependant, il nous prive de la présence de notre unique support affectif et matériel. Où est la justice dans cette affaire ? », déclare Daisy Meye, fille aînée de la militante de l’opposition, interpellée le même jour que la Franco-gabonaise Georgette Toussaint.
Les jeunes filles ont appelé le gouvernement gabonais à libérer dans les plus brefs délais leur maman et toutes les autres personnes arbitrairement arrêtées et détenues. « A l’encontre de ceux qui accusent notre mère d’être à l’origine des incidents ayant conduit à l’incendie de l’ambassade du Bénin, nous tenons à préciser que notre mère a toujours combattu pour des valeurs nobles que sont : la démocratie, la liberté, la justice, l’égalité ainsi que le respect de la vie et de la dignité humaine. C’est avec ces valeurs qu’elle élève sa famille et qu’elle est reconnue et appréciée par ses amis et crainte par ses adversaires politiques », soulignent les adolescentes.
Elles ajoutent : « A l’opinion nationale et internationale, nous tenons à préciser que notre mère, Annie Léa Meye, est engagée dans la vie associative et ensuite en politique depuis plus de dix ans.... suite de l'article sur Autre presse