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Gabon : orphelins de Mba Obame
Publié le lundi 27 avril 2015   |  Jeune Afrique


André
© Autre presse par DR
André Mba Obame, secrétaire exécutif de la quasi-clandestine Union nationale (UN)


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C’était l’opposant numéro un. Sa disparition laisse un vide que ses anciens compagnons de route, pressés de prendre le relais avant la présidentielle de 2016, auront du mal à combler. Attention au clash des ambitions.

André Mba Obame s’est éteint le 12 avril à Yaoundé, au Cameroun, emportant avec lui ses secrets. Et Dieu sait si cet ancien ministre de l’Intérieur âgé de 57 ans en avait... Le mystère planera toujours sur les coulisses de son retour au Gabon en 1984 et sur l’ascension fulgurante qui l’a propulsé la même année, alors qu’il était âgé de seulement 27 ans, au cabinet du président Omar Bongo Ondimba.

On n’en saura pas davantage sur les coups fumeux orchestrés vingt-cinq années durant dans l’ombre du parrain de la Françafrique. Silence, enfin, sur l’étendue de ses réseaux qui allaient bien au-delà du monde politique, sur son influence au sein de l’appareil sécuritaire, sur ses accointances avec les dirigeants syndicaux et sur ses amitiés dans les milieux ecclésiastiques.

Des dernières années d’André Mba Obame, on retiendra surtout cette envie de vivre, cette rage de vaincre la maladie et cette course éperdue contre la mort, qui l’a mené de Pretoria à Paris, en passant par Tunis, Niamey et Yaoundé. Mba Obame a arpenté la planète en quête d’une panacée miracle.

Il a beaucoup fréquenté les hôpitaux de Pretoria - le président sud-africain, Jacob Zuma, était un ami qui, avant même qu’il tombe malade, n’avait jamais hésité à mettre à sa disposition un avion de la flotte présidentielle. Les deux hommes avaient fait connaissance du temps de l’apartheid. En tant que patron des services de renseignements de l’ANC (le Congrès national africain, aujourd’hui au pouvoir), Zuma était notamment chargé de la collecte de fonds et était un visiteur régulier du Palais du bord de mer.
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